Soleil d'automne.
Que dorme son sommeil de toute sa paresse,
Diane ! la forêt, de sa noble chaleur
Sur ses longs cheveux verts, tout de lustre enjôleur
Saura lui dégager sa haute forteresse ;
Proserpine se fut, lascive de faiblesse
D'attendre son amant exsangue de pâleur
Mais déjà, son accent conjure sa douleur
Cruelle à l'horizon, d'une grande noblesse ;
Les maisons de sel gris de la voûte d'argent
Caresse enfin le bois, sème le diamant
Sur les feuilles d'émaux qu'illuminent nos yeux,
Et les amours s'en font, un album, un volume,
Que de tendres rayons flattent audacieux
Au soleil de l'automne où s'enivre la plume
Daniel Beau le poète rêveur
10 septembre 2021
Inknotpad
Google Chrome
09:18
Que dorme son sommeil de toute sa paresse,
Diane ! la forêt, de sa noble chaleur
Sur ses longs cheveux verts, tout de lustre enjôleur
Saura lui dégager sa haute forteresse ;
Proserpine se fut, lascive de faiblesse
D'attendre son amant exsangue de pâleur
Mais déjà, son accent conjure sa douleur
Cruelle à l'horizon, d'une grande noblesse ;
Les maisons de sel gris de la voûte d'argent
Caresse enfin le bois, sème le diamant
Sur les feuilles d'émaux qu'illuminent nos yeux,
Et les amours s'en font, un album, un volume,
Que de tendres rayons flattent audacieux
Au soleil de l'automne où s'enivre la plume
Daniel Beau le poète rêveur
10 septembre 2021
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