Sirène d'étang moderne
Sur une plage de sable fin,
J'ai rencontré un aigrefin,
Qu'à l'air pas tibulaire,
Zut, c'est une aigrefine,
Une belle séraphine,
Près d'elle son téléphone cellulaire,
High tech dernier cris,
Ah non, c'est un pull en mohair,
Le high tech qui crie plus,
Un truc qui la rend fine,
Pour crier: que je t'envie,
Chrysalide amphibie,
Au reflets de Biafine,
Papillon d'étuves finies,
Viens là que je t'épluches,
Elle partie en bleu marine,
Reviens ! Y'a un concert,
De crabes qui frappent dans leurs paluches,
Et sur des guitares à peau de mandarine,
ça remue les viscères,
Et les écailles dans le dos nue,
Mon alien, ma Greluche,
Sons de banjo en ballerines,
Elle est ce que j'espère,
Cette maligne ingénue,
Nous finirons le nez dans la farine,
De blé de nos campagnes austères,
C'est comme ça qu'on éternue,
Dans l'Aude ou dans le Finistère,
Si nous finissons à coup de lime,
J'aurais le visage d'un homme imbu,
De la fierté d'avoir croisé greluche, enfin,
Qui a fait chauffer ma clime,
Avant de mettre le mot fin,
Tout mon alcool est bue,
La vie qui passe et s'élime,
Que le chauffage s'arrête enfin,
Le printemps sera notre du,
Foi d'un vieux barbot et d'une vieille barbue,
Le monde peut crever de faim,
J'ai la peau du ventre bien tendue,
Et j'ai des oursins bien velus,
Des écrevisses cueillies au matin,
Dans un cours d'eau, je suis repu.
© Matthale, Zuc.
Sur une plage de sable fin,
J'ai rencontré un aigrefin,
Qu'à l'air pas tibulaire,
Zut, c'est une aigrefine,
Une belle séraphine,
Près d'elle son téléphone cellulaire,
High tech dernier cris,
Ah non, c'est un pull en mohair,
Le high tech qui crie plus,
Un truc qui la rend fine,
Pour crier: que je t'envie,
Chrysalide amphibie,
Au reflets de Biafine,
Papillon d'étuves finies,
Viens là que je t'épluches,
Elle partie en bleu marine,
Reviens ! Y'a un concert,
De crabes qui frappent dans leurs paluches,
Et sur des guitares à peau de mandarine,
ça remue les viscères,
Et les écailles dans le dos nue,
Mon alien, ma Greluche,
Sons de banjo en ballerines,
Elle est ce que j'espère,
Cette maligne ingénue,
Nous finirons le nez dans la farine,
De blé de nos campagnes austères,
C'est comme ça qu'on éternue,
Dans l'Aude ou dans le Finistère,
Si nous finissons à coup de lime,
J'aurais le visage d'un homme imbu,
De la fierté d'avoir croisé greluche, enfin,
Qui a fait chauffer ma clime,
Avant de mettre le mot fin,
Tout mon alcool est bue,
La vie qui passe et s'élime,
Que le chauffage s'arrête enfin,
Le printemps sera notre du,
Foi d'un vieux barbot et d'une vieille barbue,
Le monde peut crever de faim,
J'ai la peau du ventre bien tendue,
Et j'ai des oursins bien velus,
Des écrevisses cueillies au matin,
Dans un cours d'eau, je suis repu.
© Matthale, Zuc.
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