SI LES FEUILLES…
Si les feuilles qui s'arrachent
Plus jamais ne repoussent,
Si leurs phrases te fâchent,
Te bousculent et te poussent,
Si le clair de tes yeux
S'assombrit en plein jour,
Si le matin pluvieux
Obscurcit l'arrière-cours,
C'est qu'il est temps, grand temps
De reconsidérer.
Les bourgeons d'un printemps
Attendu, espéré.
Siffler sur la colline
Ou refaire le jardin.
Un soir tu ripolines
Tes murs de salle de bain,
Transcender le décor
C'est courir au bonheur.
De recréer encore
De nouvelles saveurs.
Et si tout simplement
Tu disais : "je m'assois,
Que le monde soit dément
C'est pas ma faute à moi,
Et je préserverai
Mon temps restant de vie
À ne plus m'apeurer
De ces trains qui dévient.
Que le courant m'emporte,
Je me ferai bouchon
Et flotterai de sorte
À séduire les gougeons.
Je n'ai plus dans le coeur
De papier à noircir
Pour conjurer les peurs
Des sujets de l'empire,
Mais j'en ai pour écrire
Des mots doux colorés
Qui sauront refleurir
Mes sentiers de forêt."
Si les feuilles qui s'arrachent
Plus jamais ne repoussent,
Si leurs phrases te fâchent,
Te bousculent et te poussent,
Si le clair de tes yeux
S'assombrit en plein jour,
Si le matin pluvieux
Obscurcit l'arrière-cours,
C'est qu'il est temps, grand temps
De reconsidérer.
Les bourgeons d'un printemps
Attendu, espéré.
Siffler sur la colline
Ou refaire le jardin.
Un soir tu ripolines
Tes murs de salle de bain,
Transcender le décor
C'est courir au bonheur.
De recréer encore
De nouvelles saveurs.
Et si tout simplement
Tu disais : "je m'assois,
Que le monde soit dément
C'est pas ma faute à moi,
Et je préserverai
Mon temps restant de vie
À ne plus m'apeurer
De ces trains qui dévient.
Que le courant m'emporte,
Je me ferai bouchon
Et flotterai de sorte
À séduire les gougeons.
Je n'ai plus dans le coeur
De papier à noircir
Pour conjurer les peurs
Des sujets de l'empire,
Mais j'en ai pour écrire
Des mots doux colorés
Qui sauront refleurir
Mes sentiers de forêt."