Si j'étais poète ( Médaille de Bronze )
Ah! si seulement j'étais poète
Les mots valseraient dans ma tête
Avant de venir, doucement s'étaler
Au bout de ma plume, tant aimée.
Sous le regard de la lune, parfois orange,
Pour écrire, mes plus belles louanges
Je demanderai à mon ange gardien
De bien vouloir me tenir la main.
Près du feu, dans ma petite chaumière,
Aussi flamboyant, qu'un soleil couchant d'été
Les rêves accrochés à mes paupières
Sur mon parchemin viendraient s'échouer.
Ah! si j'étais poète, rien qu'une heure,
Je donnerai des émotions à votre cœur.
J'inventerai:
De merveilleux ou tristes poèmes
Jusqu'au mi-temps de la nuit,
Des "adieu" ou des "je t'aime"
Avant que ma muse ne s'enfuit.
Je soignerai:
Les âmes tourmentées, en errances
Pour soulager leurs souffrances
Et changerai en bleu, leur ciel gris
Avec l'aide des anges du Paradis.
J'écrirai:
L'oiseau bleu de mon enfance,
Les papillons, en soie, du jour
Qui devant mes yeux dansent
Et aux libellules font l'amour.
Je parlerai:
Des coccinelles et des abeilles
Des roses anciennes, couleur vermeille
Des flamants roses, des goélands
Des amants enlacés, sur un vieux banc.
Je raconterai:
Comment des princes, fées et lutins
Hier encore, jouaient sur mon cœur enfantin
Comment la mer et ses mouettes rieuses
Me rendaient d'humeur si joyeuse.
Je caresserai:
L'écorce du grand chêne doré
Celui où tant d'amoureux
En y gravant leurs voeux
L'ont fait, de douleur, pleuré.
Je conterai:
Pour votre plus grand bonheur
Parfumés de splendides fleurs
De fabuleux voyages intemporels
Pris sous les ailes d'une hirondelle.
Je m'envolerai:
Sous la mystérieuse voûte étoilée
Clamer encore quelques sonnets
Ou faire de splendides alexandrins
A la rencontre des sirènes et des dauphins.
Je prendrai:
Quelques gouttelettes transparentes de la mer
Pour en faire un collier, de tendres vers
Qui s'envolera avec Eole, jusqu'aux cimes
Retombant à vos pieds, en perles irisées de rimes.
Je tisserai
En de nombreux fils d'or et d'argent
Les vagues houleuses de l'océan
Pour apaiser la furie des ouragans
Qui déferlent, sur ton cœur d'enfant.
Je déposerai:
Sur ton visage angélique
Les baisers d'une douce fée
Sous le regard de la lune bénéfique
Pour que tes rêves soient exaucés.
Ah! si j'étais poète, tout simplement
Pour que tu oublies ta peine, un moment
Je t'embarquerai, petite fille malheureuse
Dans mes histoires vraies ou fabuleuses.
Ah! si seulement j'étais poète
Les mots valseraient dans ma tête
Avant de venir, doucement s'étaler
Au bout de ma plume, tant aimée.
Sous le regard de la lune, parfois orange,
Pour écrire, mes plus belles louanges
Je demanderai à mon ange gardien
De bien vouloir me tenir la main.
Près du feu, dans ma petite chaumière,
Aussi flamboyant, qu'un soleil couchant d'été
Les rêves accrochés à mes paupières
Sur mon parchemin viendraient s'échouer.
Ah! si j'étais poète, rien qu'une heure,
Je donnerai des émotions à votre cœur.
J'inventerai:
De merveilleux ou tristes poèmes
Jusqu'au mi-temps de la nuit,
Des "adieu" ou des "je t'aime"
Avant que ma muse ne s'enfuit.
Je soignerai:
Les âmes tourmentées, en errances
Pour soulager leurs souffrances
Et changerai en bleu, leur ciel gris
Avec l'aide des anges du Paradis.
J'écrirai:
L'oiseau bleu de mon enfance,
Les papillons, en soie, du jour
Qui devant mes yeux dansent
Et aux libellules font l'amour.
Je parlerai:
Des coccinelles et des abeilles
Des roses anciennes, couleur vermeille
Des flamants roses, des goélands
Des amants enlacés, sur un vieux banc.
Je raconterai:
Comment des princes, fées et lutins
Hier encore, jouaient sur mon cœur enfantin
Comment la mer et ses mouettes rieuses
Me rendaient d'humeur si joyeuse.
Je caresserai:
L'écorce du grand chêne doré
Celui où tant d'amoureux
En y gravant leurs voeux
L'ont fait, de douleur, pleuré.
Je conterai:
Pour votre plus grand bonheur
Parfumés de splendides fleurs
De fabuleux voyages intemporels
Pris sous les ailes d'une hirondelle.
Je m'envolerai:
Sous la mystérieuse voûte étoilée
Clamer encore quelques sonnets
Ou faire de splendides alexandrins
A la rencontre des sirènes et des dauphins.
Je prendrai:
Quelques gouttelettes transparentes de la mer
Pour en faire un collier, de tendres vers
Qui s'envolera avec Eole, jusqu'aux cimes
Retombant à vos pieds, en perles irisées de rimes.
Je tisserai
En de nombreux fils d'or et d'argent
Les vagues houleuses de l'océan
Pour apaiser la furie des ouragans
Qui déferlent, sur ton cœur d'enfant.
Je déposerai:
Sur ton visage angélique
Les baisers d'une douce fée
Sous le regard de la lune bénéfique
Pour que tes rêves soient exaucés.
Ah! si j'étais poète, tout simplement
Pour que tu oublies ta peine, un moment
Je t'embarquerai, petite fille malheureuse
Dans mes histoires vraies ou fabuleuses.