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Si chaque fois que l’on pétait...

Filiatus

Maître Poète
#1
Si chaque fois que l’on pétait
Une fumée bleue s’échappait
De notre anus

On pourrait enfin détecter
Le salopard qui s’est lâché
Dans l’autobus

On s’apercevrait bien souvent
Que l’auteur n’est pas forcément
Un vieux gros naze

Et que la demoiselle qu’on matait
Avec ses seins qui ballotaient
Avait des gaz

Si chaque fois que l’on pétait
Aucun bruit ne l’accompagnait
Aucune odeur

On s’en donnerait à cœur-joie
Devant son chef et pourquoi pas
Son directeur

Et peut-être que celui-ci
Pensant que le pet vient de lui
Ne s’en excuse

Mais à trop vouloir plaisanter
On peut craindre que de ce pet
Un jet ne fuse

Je connais des gens très sérieux
Qui vous pèt’nt les yeux dans les yeux
D’un air hautain

Puis quand ça commence à dauber
Tout en se ventilant le nez
Accusent le chien

Péter en public, c’est risqué
Un dérapage peut arriver
Et c’est le bide

Et péter sans un auditoire
C’est péter dans une baignoire
A moitié-vide

On pète trente fois par jour
Même en disant des mots d’amour
Au clair de lune

Que l’on soit ou non romantique
Rien à faire, c’est les statistiques
On en lâche une

Les curés pendant le sermon
Les élus au palais Bourbon
A la Sorbonne

Pour peu qu’on ne les applaudisse
Alors très fort dans l’édifice
Ils s’abandonnent

Dans une sall’ de cinéma
Médor est lâché cinq-cents fois
En moins d’une heure

Si on allumait son briquet
On pourrait avec le quartier
Péter en chœur

Si chaque fois que l’on pétait
Une note carillonnait
A chaque caisse

On pourrait apprendr’ le solfège
On pourrait créer des arpèges
Avec ses fesses

Si chaque fois que l’on pétait
Dans la fumée en ressortait
Un bon génie

Qu’il dise en faisant la courbette :
« Vous m’avez appelé mon maître
Et me voici !

Demandez-moi n’importe quoi
Et votre vœu s’exaucera
Mais un conseil

Sortez-moi de ce trou qui pue
Ma place est certes dans un cul
Mais de bouteille. »

Si chaque fois que l’on pétait
Le gaz était récupéré
Dans un pip’-line

On pourrait regonfler les pneus
Le mettre en bomb’, servir de feu
Dans nos cuisines

En guise de bombe atomique
Dans une guerre biologique
Tout en puanteur

Le plus repoussant des pays
Selon le degré d’asphyxie
Serait vainqueur

Si chaque fois que l’on pétait
On était autopropulsé
A quelques mètres

Après un bon plat de fayots
On pourrait marcher sur les eaux
Et puis, peut-être

Sur la lune on atterrirait
D’où un pétomane clamerait
En posant l’pied

« Pour l’homme c’est un petit pet
Mais un prout pour l’humanité
Trop constipée ! »

Tous les pays vivraient en paix
Enfin depuis Hugues Capet
Plus de grabuge

Tout les pays vivraient en paix
Tout les gens se diraient « après
Nous le déluge »

Tout les pays vivraient en paix
En paix dans un monde de pets
Sans vermifuge

Tout les pays vivraient en paix
En paix dans un monde de pets
Je vous laisse juge…

… de paix.
 

Cortisone

Maître Poète
#3
Wouahhh Cela change de vos écrits habituels, mais n'en est pas moins intéressant. J'ai vraiment bien aimé.
Bonne humeur assurée dès le matin
Merci Filiatus
Gaby
 

zuc

Le chat noir
Membre du personnel
#8
un résumé de Guerre et paix toujours ce petit détail historique,
Philatus se prenant pour Zorro signe son nom de la pointe de les pets,

pour agrémenter sa réflexion sur le sujet je voulais vous poster un cour de savoir vivre par Valérie Lemercier alias Lady Palace dans l'émission "ça c'est palace - peut on péter dans un palace" mais je ne l'ai pas trouvé sur youyou "un comble"
mais je vous post un autre mémorable extrait sur l'art des pets, non pas pour appeler un quelconque génie comme dans ce fort beau et juste poème mais les extraterrestres, passage inoubliable avec Louis de Funes et Jean Carmet dans la soupe aux choux qui fera toujours rire les petits et les grand gosses, c'est moins glamour mais si émouvant