Seules tes lèvres effeuillaient les pétales d’un poème
Les alouettes planaient
dans le ciel de mai
parmi
la livrée de l’aurore,
tes doigts caressaient
la brise familière des bocages,
et
l’ourlet des layons.
Je te suivais humble
et tremblante de bonheur
aux bords de l’Anille,
ma Douce,
les yeux fixés
sur
la joliesse de ton corps,
et de ton âme.
Ta robe de soie blanche voletait
deci-delà
au creux de la lavande et du thym,
sur la rose de jours,
aucun bruit ne nous parvenait
des arbres et des champs,
des sentiers
et des chaumières,
seules tes lèvres effeuillaient
les pétales d’un poème
au
mât des sources et des chemins.
Aujourd’hui,
nos existences se rassemblent toujours
dans
le délire épars des couronnes de soleil,
et
tu es si belle,
si désirable,
de jour en jour,
que la Nature éblouie
convoque chaque printemps
le firmament et les astres
à ta Renaissance.
Et qu’importe la vieillesse,
puisque
par les appas de notre amour
que je trace
sur
la bruyère de nos racines,
dessus
la terre du Maine, notre Patrie,
je sais
que nous nous retrouverons
enlacées
par delà la mort.
Entre-temps,
ma Déesse aux yeux de volupté,
accepte les vers de cette ballade d’amour,
le murmure et la fièvre de ma tendresse !
Sophie Rivière
Les alouettes planaient
dans le ciel de mai
parmi
la livrée de l’aurore,
tes doigts caressaient
la brise familière des bocages,
et
l’ourlet des layons.
Je te suivais humble
et tremblante de bonheur
aux bords de l’Anille,
ma Douce,
les yeux fixés
sur
la joliesse de ton corps,
et de ton âme.
Ta robe de soie blanche voletait
deci-delà
au creux de la lavande et du thym,
sur la rose de jours,
aucun bruit ne nous parvenait
des arbres et des champs,
des sentiers
et des chaumières,
seules tes lèvres effeuillaient
les pétales d’un poème
au
mât des sources et des chemins.
Aujourd’hui,
nos existences se rassemblent toujours
dans
le délire épars des couronnes de soleil,
et
tu es si belle,
si désirable,
de jour en jour,
que la Nature éblouie
convoque chaque printemps
le firmament et les astres
à ta Renaissance.
Et qu’importe la vieillesse,
puisque
par les appas de notre amour
que je trace
sur
la bruyère de nos racines,
dessus
la terre du Maine, notre Patrie,
je sais
que nous nous retrouverons
enlacées
par delà la mort.
Entre-temps,
ma Déesse aux yeux de volupté,
accepte les vers de cette ballade d’amour,
le murmure et la fièvre de ma tendresse !
Sophie Rivière
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