Seule la Femme possède le sceau d’éternité
Les fanaux des sentes luisent sur le fard des heures,
mes paumes encore humides de rosée
s’accoudent aux parois du silence,
l’archet du vent se signe et me sanctifie,
mes paumes encore humides de rosée
s’accoudent aux parois du silence,
l’archet du vent se signe et me sanctifie,
les parfums des hyacinthes et des jasmins flânent et
volent parmi les palais de la campagne et du monde.
Ô Toi mon étoile, ma Sirène, ma Lumière,
éveille ma Chair aux torches des saisons,
volent parmi les palais de la campagne et du monde.
Ô Toi mon étoile, ma Sirène, ma Lumière,
éveille ma Chair aux torches des saisons,
déclame l’art de ma lingerie, la guipure de mes bas,
et la valse langoureuse de mes porte-jarretelles,
que je magnifie,
face aux beffrois des bocages et des champs,
et la valse langoureuse de mes porte-jarretelles,
que je magnifie,
face aux beffrois des bocages et des champs,
ma micro-robe de tulle, et mon bustier,
dont le faix m’importune, m’ensorcellent,
sous les ciels d’azur, et les linceuls des nuages.
Sois ma Souveraine à jamais,
dont le faix m’importune, m’ensorcellent,
sous les ciels d’azur, et les linceuls des nuages.
Sois ma Souveraine à jamais,
baptise avec tes lèvres et tes paumes l’astre de ma Luxure,
encense-moi, la fièvre du désir me secoue,
ta gloire m’encense, et poétesse de Psappha,
je respire les psaumes de ta Volupté,
encense-moi, la fièvre du désir me secoue,
ta gloire m’encense, et poétesse de Psappha,
je respire les psaumes de ta Volupté,
et les émaux de ta tendresse.
Ma longue chevelure flotte au gré de la brise,
l’or fondu du soleil encense la blancheur de ta peau,
effleure-moi de ta douceur,
Ma longue chevelure flotte au gré de la brise,
l’or fondu du soleil encense la blancheur de ta peau,
effleure-moi de ta douceur,
rien n’est plus beau que le ciel de ta victoire
quand tu te penches sur moi
pour m’offrir les stances d’un baiser.
Près de moi, résonne maintenant l’homélie des branches,
quand tu te penches sur moi
pour m’offrir les stances d’un baiser.
Près de moi, résonne maintenant l’homélie des branches,
ma Maîtresse, étends-moi,
agenouille-toi devant le calice de l’horizon,
déifie les chapiteaux de mes seins d’allégresse
les jardins ombragés de mon sexe,
agenouille-toi devant le calice de l’horizon,
déifie les chapiteaux de mes seins d’allégresse
les jardins ombragés de mon sexe,
sanctifie-moi, plonge ta main réunie en une coupe d’ongles
en l’antre de ma matrice, confesse-moi les serments de ta délicatesse,
lape la Sainte-chasse de ma cyprine, et recommence,
car seule la Femme possède le sceau d’éternité !
en l’antre de ma matrice, confesse-moi les serments de ta délicatesse,
lape la Sainte-chasse de ma cyprine, et recommence,
car seule la Femme possède le sceau d’éternité !
Sophie Rivière