Ses yeux
Quand le soir tombe las, sur son sein chaleureux
Comme le chat s'endort sous les rayons d'automne,
Près d'elle d'un sommeil assoupli qui résonne,
L'on dirait pris d'orgueil les anges valeureux,
Je devine animés ces points délicieux
Que par nul horizon, sous le jour qui grisonne,
Je ne vis cependant que mon désir frissonne,
Devant ce corps royal admiré par les cieux ;
Leurs parfums enivrants s'envolent réguliers
Sous son souffle léger comme les grands voiliers
Qui bordent ces grands lacs où tout mon regard chute ;
Que n'aie-je mon amour vu de plus ravissant
Que ces yeux quand la nuit dans un air saisissant
Vient les magnifier, d'un vers, cède la lutte
Daniel Beau le poète rêveur
04 octobre 2017
Inknotpad
Google Chrome
19:52
Quand le soir tombe las, sur son sein chaleureux
Comme le chat s'endort sous les rayons d'automne,
Près d'elle d'un sommeil assoupli qui résonne,
L'on dirait pris d'orgueil les anges valeureux,
Je devine animés ces points délicieux
Que par nul horizon, sous le jour qui grisonne,
Je ne vis cependant que mon désir frissonne,
Devant ce corps royal admiré par les cieux ;
Leurs parfums enivrants s'envolent réguliers
Sous son souffle léger comme les grands voiliers
Qui bordent ces grands lacs où tout mon regard chute ;
Que n'aie-je mon amour vu de plus ravissant
Que ces yeux quand la nuit dans un air saisissant
Vient les magnifier, d'un vers, cède la lutte
Daniel Beau le poète rêveur
04 octobre 2017
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