Ses cils.
Il est, au flanc désert des matins provençaux,
Encor neuf un soleil qui reposé vacille
Tout laissant au zephyr ses cheveux de vanille
Poudrer au bord des lacs ses petits arbrisseaux,
Qu'en ait l'étonnement jusqu'aux géants ruisseaux
De son regard léger couvert de sa mantille
Parvenu jusqu'à moi par l'étrange flottille
De coton, ne sied plus et flatte ces roseaux ;
La lumière acajou venant noble et légère
De son front enivré pour sur la bocagère
Plaine de son parfum mûrir, signe ces joncs,
J'aime beaucoup revoir dans les lueurs de l'aube
Vos longs cils gracieux semblables aux ajoncs
Des étangs où le jour y dépose son aube...
Aube, vêtement liturgique.
Daniel beau le poète rêveur
21 Avril 2018
Inknotpad
Google Chrome
09:49
Il est, au flanc désert des matins provençaux,
Encor neuf un soleil qui reposé vacille
Tout laissant au zephyr ses cheveux de vanille
Poudrer au bord des lacs ses petits arbrisseaux,
Qu'en ait l'étonnement jusqu'aux géants ruisseaux
De son regard léger couvert de sa mantille
Parvenu jusqu'à moi par l'étrange flottille
De coton, ne sied plus et flatte ces roseaux ;
La lumière acajou venant noble et légère
De son front enivré pour sur la bocagère
Plaine de son parfum mûrir, signe ces joncs,
J'aime beaucoup revoir dans les lueurs de l'aube
Vos longs cils gracieux semblables aux ajoncs
Des étangs où le jour y dépose son aube...
Aube, vêtement liturgique.
Daniel beau le poète rêveur
21 Avril 2018
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