Sculpte le printemps de mon visage
Éclaire ma Douce, ma Sirène,
le chemin de la sensualité, et de la quiétude,
les roses s’écartent au vent de tes paumes
quand palpite le sang d’apothéose,
le chemin de la sensualité, et de la quiétude,
les roses s’écartent au vent de tes paumes
quand palpite le sang d’apothéose,
la sève du soleil s’épanche
aux portails du firmament,
le peuple des oiselles retentit
dessus les couronnes des ciels d’azur et des nuages.
aux portails du firmament,
le peuple des oiselles retentit
dessus les couronnes des ciels d’azur et des nuages.
Un rondeau de feuilles mortes éveille parfois
le jardin de tes escarpins, loue la force de ma Beauté,
sculpte sur la tapisserie des étoiles
le printemps de mon visage,
le jardin de tes escarpins, loue la force de ma Beauté,
sculpte sur la tapisserie des étoiles
le printemps de mon visage,
et la pluie de ma longue chevelure d’ébène.
Les racines des lueurs émigrent jusqu’à l’aube infinie,
poème-moi,
égrène la mélopée de ma Grâce,
Les racines des lueurs émigrent jusqu’à l’aube infinie,
poème-moi,
égrène la mélopée de ma Grâce,
la valse des herbes frémit, langoureuse,
écris sur le violon des bruyères
l’ostensoir de ma délicatesse,
écarte les ronces des sentes,
écris sur le violon des bruyères
l’ostensoir de ma délicatesse,
écarte les ronces des sentes,
les frêles églantines éclosent
aux bruissements de ma robe courte de lin,
presse ma dextre tout contre toi.
Laisse-moi te réciter des odes érotiques
aux bruissements de ma robe courte de lin,
presse ma dextre tout contre toi.
Laisse-moi te réciter des odes érotiques
que j’ai écrites cette nuit, appuyée sur la pompe des étoiles,
la corolle de tes lèvres fardées de magnificence
loue les collines de mes seins.
Ô ma Muse, mon amante, je n’en peux plus de t’attendre,
la corolle de tes lèvres fardées de magnificence
loue les collines de mes seins.
Ô ma Muse, mon amante, je n’en peux plus de t’attendre,
guide-moi dans une clairière, sous les branches d’un chêne,
ôte mes vêtements, déifie les roses de ma vulve,
allume les bannières de ma dévotion,
et les rivages de ma sainteté, puis je gémirai
ôte mes vêtements, déifie les roses de ma vulve,
allume les bannières de ma dévotion,
et les rivages de ma sainteté, puis je gémirai
des heures durant, accrochée à tes mamelons durcis de plaisir,
je hurlerai les stances de ma Jouissance,
guide-moi vers la vendange des cépages,
et enlace-moi, car je serai Tienne !
je hurlerai les stances de ma Jouissance,
guide-moi vers la vendange des cépages,
et enlace-moi, car je serai Tienne !
Sophie Rivière