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Sculpte le printemps de mon visage

rivière

Maître Poète
#1
Sculpte le printemps de mon visage

Éclaire ma Douce, ma Sirène,
le chemin de la sensualité, et de la quiétude,
les roses s’écartent au vent de tes paumes
quand palpite le sang d’apothéose,

la sève du soleil s’épanche
aux portails du firmament,
le peuple des oiselles retentit
dessus les couronnes des ciels d’azur et des nuages.

Un rondeau de feuilles mortes éveille parfois
le jardin de tes escarpins, loue la force de ma Beauté,
sculpte sur la tapisserie des étoiles
le printemps de mon visage,

et la pluie de ma longue chevelure d’ébène.
Les racines des lueurs émigrent jusqu’à l’aube infinie,
poème-moi,
égrène la mélopée de ma Grâce,

la valse des herbes frémit, langoureuse,
écris sur le violon des bruyères
l’ostensoir de ma délicatesse,
écarte les ronces des sentes,

les frêles églantines éclosent
aux bruissements de ma robe courte de lin,
presse ma dextre tout contre toi.
Laisse-moi te réciter des odes érotiques

que j’ai écrites cette nuit, appuyée sur la pompe des étoiles,
la corolle de tes lèvres fardées de magnificence
loue les collines de mes seins.
Ô ma Muse, mon amante, je n’en peux plus de t’attendre,

guide-moi dans une clairière, sous les branches d’un chêne,
ôte mes vêtements, déifie les roses de ma vulve,
allume les bannières de ma dévotion,
et les rivages de ma sainteté, puis je gémirai

des heures durant, accrochée à tes mamelons durcis de plaisir,
je hurlerai les stances de ma Jouissance,
guide-moi vers la vendange des cépages,
et enlace-moi, car je serai Tienne !

Sophie Rivière

 

Cortisone

Maître Poète
#2
Sculpte le printemps de mon visage

Éclaire ma Douce, ma Sirène,
le chemin de la sensualité, et de la quiétude,
les roses s’écartent au vent de tes paumes
quand palpite le sang d’apothéose,

la sève du soleil s’épanche
aux portails du firmament,
le peuple des oiselles retentit
dessus les couronnes des ciels d’azur et des nuages.

Un rondeau de feuilles mortes éveille parfois
le jardin de tes escarpins, loue la force de ma Beauté,
sculpte sur la tapisserie des étoiles
le printemps de mon visage,

et la pluie de ma longue chevelure d’ébène.
Les racines des lueurs émigrent jusqu’à l’aube infinie,
poème-moi,
égrène la mélopée de ma Grâce,

la valse des herbes frémit, langoureuse,
écris sur le violon des bruyères
l’ostensoir de ma délicatesse,
écarte les ronces des sentes,

les frêles églantines éclosent
aux bruissements de ma robe courte de lin,
presse ma dextre tout contre toi.
Laisse-moi te réciter des odes érotiques

que j’ai écrites cette nuit, appuyée sur la pompe des étoiles,
la corolle de tes lèvres fardées de magnificence
loue les collines de mes seins.
Ô ma Muse, mon amante, je n’en peux plus de t’attendre,

guide-moi dans une clairière, sous les branches d’un chêne,
ôte mes vêtements, déifie les roses de ma vulve,
allume les bannières de ma dévotion,
et les rivages de ma sainteté, puis je gémirai

des heures durant, accrochée à tes mamelons durcis de plaisir,
je hurlerai les stances de ma Jouissance,
guide-moi vers la vendange des cépages,
et enlace-moi, car je serai Tienne !

Sophie Rivière

Une nouvelle ode sensuelle à ta bien aimée que je loue à chaque fois
Toute mon amitié
Bises
Gaby
 

rivière

Maître Poète
#3
Bonsoir Gaby,
je te remercie très vivement pour la joliesse de ton message.
J'ai voulu montrer ici la magnificence de l'amour au féminin,
et la tendresse qui emporte sans cesse Claire et moi.

Bonne soirée.
Gros bisous.
Sophie