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Salut Marie.

Goeth

Nouveau poète
#1
Salut a toi
Noble mère,
Mais qui donc est le père ?
Tu sais bien
Cet enfant rendu divin
Par une étrange circonstance.

Est ce la crainte ?
Ou la honte ?
Fruit de ce mensonge,
Si belle éponge,
Mais quelle mystère.

Ne crains point
Ma vénérable personne,
Ton secret
Je le protègerais,
Ce secret à laisser sous scellé.

Tu ne vois rien Marie ?
Mais serais tu aveugle ?
Cette pauvre chose
Qui beuglais sur la croix,
Qu'il avait l'air fou,
Et tout ce sang,
Cette couronne,
Le bois de cette croix,
Et ce mensonge
Que tu lui inculqua,
Pauvre homme,
Son père véritable
Ne valais sûrement pas mieux
Que ces gens qu'il méprisait.

Honte a toi,
Vieille menteuse,
Mais que d'imagination
Là je ne dirais pas le contraire,
C'etait d'une rare efficacité.

Si la vérité révèlée
Alors qu'il hurlait le nom
Du plus populaire
De tout les fantômes,
Peut-être sa colère
Et son dégoût
Aurait était d'une tel intensité
Que toi
Ignoble menteuse,
Pris d'une soudaine rage,
Aurait enfoncé
Plus profondément encore
Dans ses chairs meurtries,
Ces clous,
Et saisi une lance
Afin de lui transpercer le coeur,
Mais quelle infinie douleur
Que cette vérité,
Les clous et la lance
N'auraient alors pas servi a grand chose.

Ô Marie je te salue,
Mes considérations les plus sincères.