Saisis l’émoi du Bonheur
La brume ce matin envahit
notre hameau
et se perd
dans les dédales des bois,
quelques oiseaux s’agitent
au gré de la nue,
puis
s’éloignent vers l’étendard des blés.
Ô mon Adorée à l’âme si parfaite,
épie les vitraux des forêts,
toi dont les paroles de joie
se mêlent à l’essaim des bocages,
les cloches
brisent maintenant
l’
haleine du silence
qui
s’épanche
parmi
les hanches des sillons,
le jour se pend
à
la pointe des sylves,
et se promène à l’ombre des champs,
les herbes se balancent
aux
rires du vent,
l’Ire coule fraîche et joyeuse,
en
tourbillonnant
le
long des rouvres.
Vois, ma Douce,
la quiétude de la vraie vie
simple et tranquille
où
jaillissent
les fleurs des romances,
évoque la clarté de nos étreintes , et
saisis l’émoi du Bonheur !
Sophie Rivière
La brume ce matin envahit
notre hameau
et se perd
dans les dédales des bois,
quelques oiseaux s’agitent
au gré de la nue,
puis
s’éloignent vers l’étendard des blés.
Ô mon Adorée à l’âme si parfaite,
épie les vitraux des forêts,
toi dont les paroles de joie
se mêlent à l’essaim des bocages,
les cloches
brisent maintenant
l’
haleine du silence
qui
s’épanche
parmi
les hanches des sillons,
le jour se pend
à
la pointe des sylves,
et se promène à l’ombre des champs,
les herbes se balancent
aux
rires du vent,
l’Ire coule fraîche et joyeuse,
en
tourbillonnant
le
long des rouvres.
Vois, ma Douce,
la quiétude de la vraie vie
simple et tranquille
où
jaillissent
les fleurs des romances,
évoque la clarté de nos étreintes , et
saisis l’émoi du Bonheur !
Sophie Rivière
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