Sacre l’azur de mes ruts
Je suffoque et je pleure en ton absence,
l’écume des heures trépasse contre les rochers de ma détresse,
ma plume grave dessus les bocages, et les hameaux,
les cils de notre Amour, et le culte de la Femme.
l’écume des heures trépasse contre les rochers de ma détresse,
ma plume grave dessus les bocages, et les hameaux,
les cils de notre Amour, et le culte de la Femme.
Les châles des fougères m’enveloppent dans l’océan des soleils,
je ne porte en ce mois d’été que mon sac à main en bandoulière,
qu’une micro-robe, des bas de soie noirs, et des bottines
pour errer parmi les paroisses du Levant,
je ne porte en ce mois d’été que mon sac à main en bandoulière,
qu’une micro-robe, des bas de soie noirs, et des bottines
pour errer parmi les paroisses du Levant,
parmi le tulle du couchant, cependant je n'aime
sur ma peau diaphane que la pluie de ta chevelure,
que l’hermine de tes aisselles contre les miennes,
et que les cerises de tes lèvres vermeilles.
sur ma peau diaphane que la pluie de ta chevelure,
que l’hermine de tes aisselles contre les miennes,
et que les cerises de tes lèvres vermeilles.
Ô ma Sirène, mon amante, délaisse ton travail,
je demande sans cesse de tes nouvelles
à l’essaim des pétrels
qui vogue dans les sentiers des ciels
je demande sans cesse de tes nouvelles
à l’essaim des pétrels
qui vogue dans les sentiers des ciels
J’ai écrit cette nuit l’ode de mon prénom de sagesse,
et des cantilènes d’espérance sur la tapisserie des étoiles,
sur les armoiries de mes souvenirs,
la vasque de mes seins de magnificence s’érige à ton évocation,
et des cantilènes d’espérance sur la tapisserie des étoiles,
sur les armoiries de mes souvenirs,
la vasque de mes seins de magnificence s’érige à ton évocation,
donne-moi des quatrains de baisers,
éclos en moi, sacre l’azur de mes ruts,
bénis l’étendard de ma Jouissance,
sculpte sur ma Chair des rondeaux de clarté,
éclos en moi, sacre l’azur de mes ruts,
bénis l’étendard de ma Jouissance,
sculpte sur ma Chair des rondeaux de clarté,
tandis que résonne parfois le tintement d’une chapelle
appuyée aux misaines de l’horizon.
Bientôt, au retour de ton travail,
j’exigerai que tu restes à jamais auprès de moi,
appuyée aux misaines de l’horizon.
Bientôt, au retour de ton travail,
j’exigerai que tu restes à jamais auprès de moi,
je ne veux pas mendier ta Passion,
toi qui sais le cantique de félicité,
toi qui es toute délicatesse,
fais allégeance à la cathédrale de ma Chair,
toi qui sais le cantique de félicité,
toi qui es toute délicatesse,
fais allégeance à la cathédrale de ma Chair,
consume-moi de ta Lumière, réponds à l’appel de mon Désir,
emmène-moi jusqu’à l’estuaire des firmaments,
lape le lait de mes noces, et ressuscite-moi.
Je deviendrai alors ton Épouse à l’infini !
emmène-moi jusqu’à l’estuaire des firmaments,
lape le lait de mes noces, et ressuscite-moi.
Je deviendrai alors ton Épouse à l’infini !
Sophie Rivière
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