Rome ! Romains !
Morituri te salutante ! Ô antique Rome !
Mourir au cœur des arènes du Colisée
Devant l’empereur et les tribuns du forum
Rejoindre en héros Pluton, les Champs Elysées !
Dans les ruines du temple, souvenirs des âmes
Les fantômes en toge errent entre les chemins
De pierre, les acteurs d’un drôle de drame
Les ombres du passé marquées sur parchemin.
Formes du chaos comme des vagues en furie
Et les braises des flammes et le fer des épées
Cohortes romaines contre la barbarie
Les légionnaires au combat prêts à frapper.
Ces morts, six mille esclaves entre Rome et Capoue
Tous crucifiés sur la Via Appia
Ces femmes qui pleurent leurs fils et leurs époux
Spartacus ! Accusé d’actes de guérilla.
As-tu écouté le philosophe Sénèque ?
Néron ! Influencé par la belle Poppée
Tu déclamais tes écrits et aimais l’art grec
Ta folie, Tu n’en as pas fait une épopée !
Et toi César ! Qui est mort aux Ides de Mars
Entouré, assassiné par les conjurés
Tu as reconnu Brutus parmi les comparses
Pour l’amour de Rome, tu n’as pas abjuré !
Ô grand César ! Avec tes légions romaines
Pour la gloire de Rome, agrandir ton domaine
Tel était ton dessein, combattre les Gaulois
Soumettre ces peuples et imposer ta loi !
Mais Vercingétorix, jeune chef des Arvernes
A unifié les tribus, tout convaincu
De battre légionnaires et subalternes
Alésia fut perdue, malheur aux vaincus !
Enchaîné et emmené à Rome, pour ton honneur
Enfermé six années, avant d'être mis à Mort
Étranglé en prison, ce fut sa dernière heure
Jules César ! Tu n'as jamais eu de remords !
Brûlez ! La bibliothèque d’Alexandrie
Brûlez ! Brûlez ! Rome ! La cité éternelle
Mettez le feu à la Culture, la Poésie
Qu’avez-vous dans vos têtes, un esprit rebelle ?
Ô, Orphée, toi qui charmes les bêtes sauvages
Inspiré par les muses, des béotiens
Veulent incendier, brûler, nos beaux ouvrages
Les œuvres, de nos poètes parnassiens !
Autrefois, on brûlait, dans les flammes des enfers
Les sorcières, aujourd’hui, avec grande rage
Accusés, de pactiser avec Lucifer
Que les auteurs, sont victimes, d’un tel outrage !
Apollon, Dieu des arts, pas de mélancolie
Un peuple sans histoire, un peuple sans sagesse
Et c’est la fin de tout, d’un tout, de l’Italie
A la Grèce, aidez-nous, o Dieux et Déesses !
Morituri te salutante ! Ô antique Rome !
Mourir au cœur des arènes du Colisée
Devant l’empereur et les tribuns du forum
Rejoindre en héros Pluton, les Champs Elysées !
Dans les ruines du temple, souvenirs des âmes
Les fantômes en toge errent entre les chemins
De pierre, les acteurs d’un drôle de drame
Les ombres du passé marquées sur parchemin.
Formes du chaos comme des vagues en furie
Et les braises des flammes et le fer des épées
Cohortes romaines contre la barbarie
Les légionnaires au combat prêts à frapper.
Ces morts, six mille esclaves entre Rome et Capoue
Tous crucifiés sur la Via Appia
Ces femmes qui pleurent leurs fils et leurs époux
Spartacus ! Accusé d’actes de guérilla.
As-tu écouté le philosophe Sénèque ?
Néron ! Influencé par la belle Poppée
Tu déclamais tes écrits et aimais l’art grec
Ta folie, Tu n’en as pas fait une épopée !
Et toi César ! Qui est mort aux Ides de Mars
Entouré, assassiné par les conjurés
Tu as reconnu Brutus parmi les comparses
Pour l’amour de Rome, tu n’as pas abjuré !
Ô grand César ! Avec tes légions romaines
Pour la gloire de Rome, agrandir ton domaine
Tel était ton dessein, combattre les Gaulois
Soumettre ces peuples et imposer ta loi !
Mais Vercingétorix, jeune chef des Arvernes
A unifié les tribus, tout convaincu
De battre légionnaires et subalternes
Alésia fut perdue, malheur aux vaincus !
Enchaîné et emmené à Rome, pour ton honneur
Enfermé six années, avant d'être mis à Mort
Étranglé en prison, ce fut sa dernière heure
Jules César ! Tu n'as jamais eu de remords !
Brûlez ! La bibliothèque d’Alexandrie
Brûlez ! Brûlez ! Rome ! La cité éternelle
Mettez le feu à la Culture, la Poésie
Qu’avez-vous dans vos têtes, un esprit rebelle ?
Ô, Orphée, toi qui charmes les bêtes sauvages
Inspiré par les muses, des béotiens
Veulent incendier, brûler, nos beaux ouvrages
Les œuvres, de nos poètes parnassiens !
Autrefois, on brûlait, dans les flammes des enfers
Les sorcières, aujourd’hui, avec grande rage
Accusés, de pactiser avec Lucifer
Que les auteurs, sont victimes, d’un tel outrage !
Apollon, Dieu des arts, pas de mélancolie
Un peuple sans histoire, un peuple sans sagesse
Et c’est la fin de tout, d’un tout, de l’Italie
A la Grèce, aidez-nous, o Dieux et Déesses !