Rien n’est inaccessible
Rien n’est inaccessible
À l’esprit curieux,
Ni les ondes paisibles,
Ni l’orag’ furieux.
Le grand hall d’une gare,
Une jupe et ses plis :
Tout attire son regard
Et tout résonne en lui.
Son âme a des phalènes
Le goût de la lumière
Et tout le poids de l’air.
Il caresse la laine
Et s’arrête hébété
Aux coqu’licots d’été.
Et s’il est hors haleine,
C’est qu’il pleure ou qu’il rit,
Parce qu’il a compris,
Parce qu’il a compris
Que la vie n’a de prix
Que surpris ou épris.
Aubépin des Ardrets
Rien n’est inaccessible
À l’esprit curieux,
Ni les ondes paisibles,
Ni l’orag’ furieux.
Le grand hall d’une gare,
Une jupe et ses plis :
Tout attire son regard
Et tout résonne en lui.
Son âme a des phalènes
Le goût de la lumière
Et tout le poids de l’air.
Il caresse la laine
Et s’arrête hébété
Aux coqu’licots d’été.
Et s’il est hors haleine,
C’est qu’il pleure ou qu’il rit,
Parce qu’il a compris,
Parce qu’il a compris
Que la vie n’a de prix
Que surpris ou épris.
Aubépin des Ardrets
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