Ose remanier ta requête à mes oreilles !
L’enfer se fredonne sur mes lèvres soumises,
Emballant d’une traite sa teinte vermeille
Rosie de doutes et rongée par l’amertume
Emphatique du lourd regret ; ce gril posthume !
Hélas ! Ton visage m’incommode, aujourd’hui.
Après les ravages du code de la vie,
Il m’arrive l’image qui rôde, la nuit,
Narrant la page qui nous lia d'un sursis
En ce brasier fumant que je crache et vomit.
Tout feu s’affaiblit ! mais la fumée qui m’étouffe
Regarde mes poumons rythmer sur l’impuissance,
Idéals et rêveries voler en esbroufes.
Sentir son tourbillon chavirer, en présence
Tentaculaire d’une image à son chevet,
Et voir les pages noircies d’un vieux carnet
Suspecter l’avenir de vouloir s’écarter ;
Se souvenir incessamment du lourd passé
Et couler finalement... l’alarme salée.