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Retour aux sources

#1
Retour aux sources

J’avais treize ans
Un cas parmi des cas !
___


Mes parents avaient dû s’absenter
J’avais la recommandation de m’occuper de ma grand-mère.
Me voilà lui faire la toilette complète
Sous son sourire à peine dessiné de satisfaction.
Et moi, heureuse d’être moi,
Je me comblais comme elle.

Je la ramène en son fauteuil
Et lui confie des revues de Belgique
Que mon oncle et ma tante m’adressaient régulièrement.
Enfin une journée belle entre-nous
Rien de spécial sauf les attentions !

Le lendemain j’essuyais la vaisselle
Comme à l’accoutumais, ma mère la lavait !
Et tout à coup sans prévenir,
Je reçois une pluie de coups de poings dans le dos,
De ses deux mains pleines de savon,
Criant exacerbée : « combien t’a t'elle payé Mémé
Pour que tu sois si gentille avec Elle "!

Rien! C’est tout ce que j’ai pu répondre !
Seules mes larmes coulaient que j’essuyais
Au rythme de la vaisselle,
Mais je pensais intérieurement :
Mémé ! Mémé pourquoi lui as-tu répété cette journée
Il ne fallait pas parler de moi » ?

La jalousie de ma mère me poursuivait partout
Et j’ai pensé alors à mon Oncle et ma Tante,
A l’attachement que j’avais pour eux.

Plusieurs mois après, ils viennent passer
Quelques jours avec nous et m’amènent en ville
Pour que je choisisse un tissu pour que ma mère
Me fasse une robe à venir !

Je me vois
La main dans celle de ma Tante
Elle discutait avec mon Oncle.
En ce laps de temps, je dévisage ma Tante :
Je l’aime pourquoi ?

Est-ce pour son physique ? non
Pour son maquillage ? non
Pour ce qu’elle porte ? non
Pour l’argent ? non
Alors je l’aime pour rien ? oui
Donc je ne suis pas fautive, je peux continuer à l’aimer.

Envers et contre tout
Je me suis battue réfugiée dans un silence religieux !
Mon père n’a jamais rien su ni vu !
Aucun témoin oculaire
comme toujours!

Ceci pour vous dire que l’amour se porte en soi
Il est inné
On ne l’invente pas !
On ne lui donne aucune raison de nous habiter ni d’aimer
Il se vit tout simplement!
C’est un silencieux qui chemine !

Polymnie2, ce jour, 18 février 2018
 
Dernière édition:
#5
Retour aux sources

J’avais treize ans
Un cas parmi des cas !
___


Mes parents avaient dû s’absenter
J’avais la recommandation de m’occuper de ma grand-mère.
Me voilà lui faire la toilette complète
Sous son sourire à peine dessiné de satisfaction.
Et moi, heureuse d’être moi,
Je me comblais comme elle.

Je la ramène en son fauteuil
Et lui confie des revues de Belgique
Que mon oncle et ma tante m’adressaient régulièrement.
Enfin une journée belle entre-nous
Rien de spécial sauf les attentions !

Le lendemain j’essuyais la vaisselle
Comme à l’accoutumais, ma mère la lavait !
Et tout à coup sans prévenir,
Je reçois une pluie de coups de poings dans le dos,
De ses deux mains pleines de savon,
Criant exacerbée : « combien t’a t'elle payé Mémé
Pour que tu sois si gentille avec Elle "!

Rien! C’est tout ce que j’ai pu répondre !
Seules mes larmes coulaient que j’essuyais
Au rythme de la vaisselle,
Mais je pensais intérieurement :
Mémé ! Mémé pourquoi lui as-tu répété cette journée
Il ne fallait pas parler de moi » ?

La jalousie de ma mère me poursuivait partout
Et j’ai pensé alors à mon Oncle et ma Tante,
A l’attachement que j’avais pour eux.

Plusieurs mois après, ils viennent passer
Quelques jours avec nous et m’amènent en ville
Pour que je choisisse un tissu pour que ma mère
Me fasse une robe à venir !

Je me vois
La main dans celle de ma Tante
Elle discutait avec mon Oncle.
En ce laps de temps, je dévisage ma Tante :
Je l’aime pourquoi ?

Est-ce pour son physique ? non
Pour son maquillage ? non
Pour ce qu’elle porte ? non
Pour l’argent ? non
Alors je l’aime pour rien ? oui
Donc je ne suis pas fautive, je peux continuer à l’aimer.

Envers et contre tout
Je me suis battue réfugiée dans un silence religieux !
Mon père n’a jamais rien su ni vu !
Aucun témoin oculaire
comme toujours!

Ceci pour vous dire que l’amour se porte en soi
Il est inné
On ne l’invente pas !
On ne lui donne aucune raison de nous habiter ni d’aimer
Il se vit tout simplement!
C’est un silencieux qui chemine !

Polymnie2, ce jour, 18 février 2018
C'est émouvant
 

Phinoue

Maître Poète
#8
Souvenir déchirant...
Montrant que nous n'avons pas de raison spéciale pour aimer
L'amour ne s'attrape pas au vol, on là en soit
Seul à nous de désirer le déployer
J'ai beaucoup aimé;
Tes mots mon toucher
Très fort, une larme ma coulée
J'en ressors émue;
Pour un sentiment idem de vécut...

Affectueusement ...Delphine
Doux dimanche poly .
 
#9
Souvenir déchirant...
Montrant que nous n'avons pas de raison spéciale pour aimer
L'amour ne s'attrape pas au vol, on là en soit
Seul à nous de désirer le déployer
J'ai beaucoup aimé;
Tes mots mon toucher
Très fort, une larme ma coulée
J'en ressors émue;
Pour un sentiment idem de vécut...

Affectueusement ...Delphine
Doux dimanche poly .

Merci à toi,
mais c'est du passé,
je me sers toujours de la réalité
que j'ai su surmonter
pour expliquer les choses
de la vie avec plus d'aisance
pour les expliquer.
L'amour se communique
au gré de nos désirs!
Il ne doit pas s'arrêter
à nous, simplement,
sinon c'est un amour
stérile!

Merci Delphine, pour ton partage jusqu'à l'âme, ,
bien à toi, bises, Poly
 
#12
L'amour, lui-même, a SES RAISONS que la raison ne connaît pas
on aime pour rien
ce qui est faux par les mots dans mon texte, j'avais treize ans!


il faut sous-entendre :

La RAISON de l'Amour lui-même, à toutes SES bonnes raisons
que la raison ne connaît pas!



ce qui veut dire :
On aime un TOUT essentiel sans extrapolation


Raison en majuscule et en rouge c'est la Connaissance qui parle
en minuscule (humainement parlant)


La Raison d'aimer suit le même mouvement!

Il vaut mieux se demander pourquoi on n'aime pas?
vous aurez tout compris!



 
Dernière édition:
#14
Merci à toi, Legamin, oui réflexion,
qui n'en finit pas de se poser!
Il est aussi grand et bon que malheureux en soi!

C'est que l'être ne l'a pas compris!
Il est toujours bon en soi!
mais si il est malheureux c'est à cause de ce qu'il rencontre en face, - l'être - et non le lui-même!

Il est délicat d'accorder son violon pour que l'harmonie se fasse!!
Il n'a qu'une poussière à enlever, (ce corps étranger)
Et à nouveau l'harmonie en lui, en soi se fait!

Toi tu restes avec ta richesse, l'étranger ne peut l'emporter!
Je ne sais si je suis claire dans cet exemple palpable!

J'ai aimé comme tout un chacun!
j'ai pleuré des années!
Mais l'amour personne n'y a touché, il reste ce qu'il a toujours été!
Inaltérable! il est entier!

Bise, Legamin, Poly
 
Dernière édition:

nacy

Maître Poète
#16
Je n'ai pu commenter après ma première lecture, très émouvant ! un souvenir gravé à jamais.
Que faire ? Continuer à aimer et ne pas donner la chance à la haine et à la jalousie de nous envelopper
Évitons de tomber dans les mêmes pièges pour ne faire de mal à autrui.
Agréable journée.
Bises
Nacy
 
#17
ému après cette lecture....l'Amour ne se dicte pas et la peste 'jalousie'.
Bises à toi.
La jalousie suit des chemins tortueux visibles en certains
invisibles à d'autres! Elle est intelligence mal placée
qui tue le corps de l'autre à jamais!

Cet autre prend des petits sentes
Pour transgresser, pour obtenir tout en loyauté
cet essentiel supprimé qui le fait vivre heureux caché
Il a son monde, il a son Âme plus vivante que jamais pour discourir
il a sa consolation à vie!


Merci Sim, bises Poly​
 
#18
Je n'ai pu commenter après ma première lecture, très émouvant ! un souvenir gravé à jamais.
Que faire ? Continuer à aimer et ne pas donner la chance à la haine et à la jalousie de nous envelopper
Évitons de tomber dans les mêmes pièges pour ne faire de mal à autrui.
Agréable journée.
Bises
Nacy
Quand on est enfant, on ne comprend pas
on se soumet, on ne connaît pas le mal en soi!
c'est en grandissant qu'on se sent mal, anomal, différent des autres!
Nous étions huit à table tous les jours midi et soir!
il m'arrivait de regarder chaque visage de mes frères et soeurs
de chercher une quelconque ressemblance que j'aurais pu avoir
avec eux? Rien! - ils étaient souriants, décontractés, je me faisais
toute petite! un monde nous séparait! un monde que je cherchais
inlassablement! il était dehors mon monde! à l"école, dans l'immensité!
mais je traînais ma peine dans mes yeux! qui interrogeait chacun chacune!
Sans le savoir, à la maison, j'étais au service et très proche de tous
je me faisais remarquer autrement! c'est tout!
Rien n'a altéré mes sentiments!
Par chacun j'étais aimée, je le sais, mais voilà, je n'étais pas les autres!
Ces autres qui n'ont jamais su le pourquoi de mes larmes! qui ne se
sont jamais aperçu du subit, j'étais un mur!

Voilà Nacy, ce n'est pas grave tu sais, je n'en suis pas morte,
je me suis occupée de ma mère, le passé je l'avais oublié
elle était devenue tendre avec moi, ne voyait que par moi
me téléphonait tous les jours au bureau!
j'étais en dévotion avec elle, ma nature!
mais moi je ne savais pas m'épancher en ces moments intimes!
tout refaisait surface!

Bises, Poly
 
Dernière édition: