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Retour à Toi...

Loulou22

Nouveau poète
#1
25 ans... 25 ans que notre Amour sommeillait. Dans cette chambre coupée du monde , nous nous sommes retrouvés, nous nous sommes redécouverts. Après une longue discussion, c'est le moment que je choisis pour oser t'entreprendre ; Je te demande de fermer les yeux et tu t’exécutes. Je m’approche de toi et tu devines ma présence par les effluves d’un parfum qui te transporte dans un endroit indéfini. Tu te sens alors prête pour communier avec cet être aimant, 25 ans après ta première histoire d’amour avec lui…

A la lueur de quelques bougies, je te mène vers la chambre en te prenant la main et à cet instant, tu devines qu’il te faudra plus de trois jours pour te remettre des moments que tu vas vivre. Sensation étrange que de se sentir prisonnière d’une situation espérée ! Ta volonté de résister présente déjà des failles, et quelques baisers coquins en profitent pour se poser ici, là, et encore ici. Puis quelques légers vertiges s’éveillent en toi à l’idée que je t’aime...

Je passe ma main dans tes cheveux, je respire ton parfum délicat et les yeux rivés sur la naissance de ta poitrine, je commence à te dévêtir ; Tous mes gestes sont lents, annonciateurs d’une longue et belle nuit… Se souvenant de cette subtilité éprouvée 25 ans plus tôt par les mêmes mains, ton être accepte avec plaisir de se laisser effeuiller : Je retire tes chaussures avec égard, je défais lentement ton chemisier, je l’ôte et le remplace par la caresse de mes mains. Respectueusement, mes mains retirent le dessous qui maintient ta poitrine, et un peu troublée, tu fuis mon regard en baissant la tête. Je retire tes collants en faisant glisser le nylon sur ta peau, et pour clore le cérémonial, je retire le dernier linge, ultime rempart qui barricade la Terre Promise… Ton seul vêtement est désormais ton parfum. Tu es nue…

Les battements de ton cœur s’accélèrent, ta peau devient moite, l’excitation s'élève en intensité. Tu es toujours un peu gênée et pour te réconforter, je passe ma main sur ton visage en te souriant ; Tu me renvoies le même sourire complice et cela suffira à dissiper les premières craintes illégitimes. D’un geste prudent, je te guide sur le lit où là, une fois étendue, tu te sens totalement à ma merci. Nous sommes maintenant seuls au monde. Tu trembles un peu et dans un chuchotement, je te demande comment tu te sens ;Tu me réponds que tout va bien mais que tu appréhendes toutefois cette peur de ne rien ressentir dans ton ventre…

Sans dire un mot, je place mes lèvres sur ton front pour y laisser un doux baiser. Tu fermes les yeux et je pose toute la surface de mes mains chaudes sur le bas de ton dos, puis je remonte jusqu'à tes épaules en exerçant une subtile pression avec mes pouces le long de ta colonne vertébrale ; Peux-tu me dire que tu ne ressens rien ?

Je te caresse à des endroits que tu n'imaginais même pas, aussi délicieux que surprenants ; Tu sens mon souffle
réchauffer chaque centimètre carré de ta peau comme la flamme d’un brasier qui lècherait sa proie ; Inerte, tu perçois les murmures de ma voix dans ton oreille et tu m'entends dire que je t'aime à en crever ; Mes lèvres se promènent sur ton ventre et avec le bout de ma langue plaquée contre ta peau, je m’égare près de ton paradis ; Peux-tu me dire que tu ne ressens rien ?

Ma langue chaude et humide remonte lentement vers ta poitrine offerte et s’attarde futilement sur le nimbe de tes seins qui se dressent ; Leur pointe se tend et se gonfle, révélant ainsi le plaisir de ton voyage. Ce sont des milliers de papillons qui viennent se poser sur tes seins ; Et avec ton corps qui se cambre et qui ondule au rythme de mes caresses, peux-tu me dire que tu ne ressens toujours rien ?

Sensuellement suppliciée, ton visage se détourne de mon regard, offrant ton cou à ma langue qui n’a de cesse de goûter aux saveurs uniques de ta peau. Aidée de mes mains qui détournent tes cheveux, c’est sur ta nuque que des centaines de doux baisers viendront faire tomber tes dernières pudeurs. Après cela, peux-tu me dire que tu ne ressens toujours rien ?

Puis ce sont mes doigts qui progressent au gré de tes réactions, s'attardant ici, se perdant ailleurs, et entre deux gémissements, je suis si attentif à ton plaisir que ça en devient indécent. Tu ressens tout ce bien-être envahir chacun des pores de ta peau que tu en as du mal à respirer, ton corps n’est alors devenu qu'une accumulation de zones érogènes à la limite du supportable. Tu ne veux plus revenir sur Terre, tu ne sais d'ailleurs plus ce que tu voulais me dire…

Mes doigts reviennent alors se perdre dans tes cheveux, puis je prends ton visage entre mes mains et je te regarde alors droit dans les yeux pour te voir rendre les armes. Et là je sais que tu ne pourras plus jamais me dire que tu ne ressens rien...

Dans la lueur de tes yeux, je vois que tu te consumes. Comme jamais, tu es heureuse d’être une femme. Tu approches ton visage du mien et tu m’invites à te prendre… Trop heureux de t’obéir, je te saisis par la taille et je te redresse devant moi. C’est alors que tes mains viennent se poser sur mes épaules comme pour me signifier que je t’appartiens. Puis enlacée dans mes bras, mes baisers tracent le chemin qui mène à ton cou toujours offert ; Mais n’aie crainte, je suis un gentil bourreau.

Mes mains descendent le long de tes flancs et glorifient de leurs caresses le galbe parfait de ta taille et de ta cambrure. Puis elles cheminent vers le bas de tes reins pour savourer le velouté et la douceur de tes fesses rougies par l’engagement viril de mes doigts enfoncés dans ta chair. Emu par tant de perfection charnelle, je me prosterne devant ta beauté pour embrasser et lécher tes chevilles. Redressant le buste, tes jambes s’exposent devant moi, et l’une après l’autre, je les caresse fermement jusqu’à ressentir la vélocité de ton sang qui circule dans tes veines et commet excès de vitesse sur excès de vitesse.

De nouveau allongée sur le lit, mes mains se saisissent de tes pieds pour les masser avec doigté et négligemment, elles entreprennent leur expédition vers les sommets. Remontant paisiblement en frôlant ta peau, c’est arrivé aux genoux que ma langue vient épauler mes mains qui n’en finissent pas de te choyer. C’est ma langue, en tête de cordée, qui vient longer l’intérieur de tes cuisses qui s’entrouvrent à chaque centimètre gagné vers ton entrejambe. La jonction de tes jambes atteinte, elle établit son campement près du temple, venant lustrer avec délectation le diamant brut qui orne son accès. Avec le bout de mes dents, je le mordille avec passion, provoquant ainsi un doux et torride supplice.

A leur tour, mes doigts franchissent le barrage de tes lèvres pour envahir ton intimité, et dès lors, ce n’est plus ton âme qui contrôle ton corps, c’est ton corps qui contrôle ton âme.

Ton corps s’ajuste pour ne faire qu’un à l’instant merveilleux où j’entre dans ton être. A l’exact moment où ma lance écarte tes chairs, tes ongles s’agrippent aux draps. L’ivresse te gagne et la passion t’emporte ; Ma flèche qui te perfore provoque en toi le chaos ; Mes assauts, mes coups de butoir sont de plus en plus virils, ils bousculent tes sens à te faire chavirer et tu aimes ce naufrage. Ton corps danse et tu n’as qu’une crainte, celle que ça s’arrête ; Tu me serres contre toi, tu refuses que je sorte de ton corps supplicié. L’intense va-et-vient est incessant : Tu me griffes le dos, tu soupires, tu râles, tu agonises… et enfin tu succombes !... La bouche grande ouverte, tu as envie de hurler mais aucun son ne sort... Là, maintenant, à cet instant précis, la foudre vient de transpercer ton âme !!!… Tu viens d’être piétinée par dix mille chevaux sauvages…

Au même instant, sentant la divine meurtrissure t’envahir, je ne peux retenir le flot de mon plaisir qui se déverse dans la chaleur ardente du bas de ton ventre !…

Puis le silence… Nous sommes morts…Tous les deux…
Ma tête est posée sur ta poitrine,
Tes doigts dans mes cheveux arrivent à peine à bouger,
je suis toujours en toi,
Je relève mon visage,
je te regarde,
Une larme coule sur le tien,

Le temps vient de s'arrêter…

Nous venons de faire l’Amour ?