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Rencontre du troisième type.

#1
Rencontre du troisième type!.

Aux premiers souffles de l’aube à l’heure où la faune fuit vers les sous-bois, sur le chemin caillouteux de la promenade, où l’air pur est chargé en élans aux odeurs pastorales, et où le ciel s’étend en reflets envoûtants je marchais quand subitement ma fidèle chienne au détour d’un sentier ombragé marqua un temps d’arrêt, face à nous, droit comme le mât d’un navire échoué une silhouette, cheveux tendus sous une voile au firmament me lança... "ici le temps a suspendu son vol, il n’y a plus d’heures propices !" puis, aussi rapidement qu’elle nous était apparue, pareil à un mirage, son image fuyante quitta ce lieu aux effluves magiques. Non loin de là, alors que je m’interrogeais encore sur cet étrange rêve éveillé, et que je foulais sans m’en rendre compte des vers égrenés récemment, sous l’arche d’un vieux pont deux créatures figées comme des pictogrammes sortis d’un monde imaginaire m’interpellèrent : Ne nous reconnais-tu pas l’ami ?...Le premier me lança : "Faut-il que je me couche sur le frais cresson vert, et que le ruisseau desséché à mes pieds chante en accrochant follement aux herbes des rayons d’argent ?, et moi reprit son compagnon arborant une physionomie spectrale plus que pittoresque, dois-je m’immaculer d’un interminable ennui au pied de cette pleine, pour que tu puisses apercevoir un ciel de cuivre sans lueur aucune. ainsi cet artifice qui apparaît à tes yeux sûrement irréel te permettra de voir vivre un instant et mourir la lune ?. Pas de doute, il s’agissait bien du couple infernal !. Profitant d’un moment de lucidité, j’ai juste eu le temps de leur poser cette question : que faites-vous dans cet espace irréel?…


Alors, les deux amants en cœur, dans un écho perçant qui me glaça le sang eurent ces mots grisants : "que crois-tu ?...nous t’attendons !".
 
#3
et ils s'enfoncèrent dans les murs du tunnel
mes doigts touchèrent le ciment
oui ils étaient là pourtant
ce matin mon infirmière frappait criait
moi je rêvais du collège et du dortoir
et soudain je compris
pardon pardon je suis allée ouvrir
j'avis deux heures de retard
je me remis au lit
j'étais déjà dans la mort sûre
pauvre sylvie elle eut très peur
ne ferme pas cette porte
je t'en prie
j'ai eu trop peur
Il ne faut pas être effrayé par la mort, elle donne son "sang" à la vie!…sans elle, nôtre existence n’aurait aucune consistance, et finirait par être d’une platitude monotone invivable.
Croyons à la capacité de notre âme à s’élever puis à nous diriger vers une dimension où l’inimaginable viendra nous délivrer d’une contrainte de plus en plus pesante, l’inconcevable alors, prendra le relai
et aura pour mission d’éclairer nos doutes tout en éclipsant nos peines et nos peurs.
 
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#5
Rencontre du troisième type!.

Aux premiers souffles de l’aube à l’heure où la faune fuit vers les sous-bois, sur le chemin caillouteux de la promenade, où l’air pur est chargé en élans aux odeurs pastorales, et où le ciel s’étend en reflets envoûtants je marchais quand subitement ma fidèle chienne au détour d’un sentier ombragé marqua un temps d’arrêt, face à nous, droit comme le mât d’un navire échoué une silhouette, cheveux tendus sous une voile au firmament me lança... "ici le temps a suspendu son vol, il n’y a plus d’heures propices !" puis, aussi rapidement qu’elle nous était apparue, pareil à un mirage, son image fuyante quitta ce lieu aux effluves magiques. Non loin de là, alors que je m’interrogeais encore sur cet étrange rêve éveillé, et que je foulais sans m’en rendre compte des vers égrenés récemment, sous l’arche d’un vieux pont deux créatures figées comme des pictogrammes sortis d’un monde imaginaire m’interpellèrent : Ne nous reconnais-tu pas l’ami ?...Le premier me lança : "Faut-il que je me couche sur le frais cresson vert, et que le ruisseau desséché à mes pieds chante en accrochant follement aux herbes des rayons d’argent ?, et moi reprit son compagnon arborant une physionomie spectrale plus que pittoresque, dois-je m’immaculer d’un interminable ennui au pied de cette pleine, pour que tu puisses apercevoir un ciel de cuivre sans lueur aucune. ainsi cet artifice qui apparaît à tes yeux sûrement irréel te permettra de voir vivre un instant et mourir la lune ?. Pas de doute, il s’agissait bien du couple infernal !. Profitant d’un moment de lucidité, j’ai juste eu le temps de leur poser cette question : que faites-vous dans cet espace irréel?…


Alors, les deux amants en cœur, dans un écho perçant qui me glaça le sang eurent ces mots grisants : "que crois-tu ?...nous t’attendons !".
Beau texte pourtant je rejoins aussi un peu Poly...Amicalement JC
 
#12
(..)sûrement irréel te permettra de voir vivre un instant et mourir la lune (..)
j'aime beaucoup ce texte avec sa touche onirique, ses images, son histoire, l'ambiance, ... la force qui en découle.
Merci c’est un ressenti qui me permet de savoir que je suis dans l’action que je veux d’écrire.
Mon amitié
Momo
 
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