Il avait dans le regard, quelque chose de lointain,
Mais je ne pense pas qu’il regardait vers demain,
Quand je l’ai rencontré, dans un bien triste endroit,
Où l’on n’aime pas rester, où l’on se sent seul et froid,
Il attendait après une drôle d’opération,
Je venais voir mon père qui soigner ses ponctions,
Comme je passais par le service où il était,
En liant connaissance, parlant de ce qu’il faisait,
Petit bout de dix ans, qui restait seul souvent,
Chirurgie, un service où il n’y a que des grands,
De plus en plus souvent, je lui rendais visite,
Et puis les jours passants, il était bien plus triste,
Mais discutait toujours avec moi de ses joies,
Aussi de ses peines, de la longueur des mois,
Un jour que je venais, je connu ses parents,
Qui finirent par me dire le pourquoi du comment,
Pauvre enfant, si j’avais pu je te l’aurais donné,
Pauvre enfant, si j’avais su, je t’aurais plus aimé,
Et moi j’avais seize ans, j’étais bien inconscient,
Je venais voir mon père, je me suis aperçu de rien,
Je ne me suis pas rendu compte de la gravité,
De ton état de santé, ni de ce qu’il te fallait,
Ni des difficultés que tu avais à respirer,
Et un après midi tu n’étais plus aliter,
Bêtement je me suis dit que tu étais guéri,
Et plus tard, j’ai pleuré quand j’ai compris,
Que tu n’avais pas guéri, que tu n’étais pas sorti,
Que dans cet hôpital tu as fini ta jeune vie,
Et même si je me dis que je n’y pouvais rien,
Cela ne m’empêche pas d’avoir un mal de chien,
A dix ans, on ne devrait jamais partir ainsi,
Mais je sais que les anges t’ont conduit au paradis.
Mais je ne pense pas qu’il regardait vers demain,
Quand je l’ai rencontré, dans un bien triste endroit,
Où l’on n’aime pas rester, où l’on se sent seul et froid,
Il attendait après une drôle d’opération,
Je venais voir mon père qui soigner ses ponctions,
Comme je passais par le service où il était,
En liant connaissance, parlant de ce qu’il faisait,
Petit bout de dix ans, qui restait seul souvent,
Chirurgie, un service où il n’y a que des grands,
De plus en plus souvent, je lui rendais visite,
Et puis les jours passants, il était bien plus triste,
Mais discutait toujours avec moi de ses joies,
Aussi de ses peines, de la longueur des mois,
Un jour que je venais, je connu ses parents,
Qui finirent par me dire le pourquoi du comment,
Pauvre enfant, si j’avais pu je te l’aurais donné,
Pauvre enfant, si j’avais su, je t’aurais plus aimé,
Et moi j’avais seize ans, j’étais bien inconscient,
Je venais voir mon père, je me suis aperçu de rien,
Je ne me suis pas rendu compte de la gravité,
De ton état de santé, ni de ce qu’il te fallait,
Ni des difficultés que tu avais à respirer,
Et un après midi tu n’étais plus aliter,
Bêtement je me suis dit que tu étais guéri,
Et plus tard, j’ai pleuré quand j’ai compris,
Que tu n’avais pas guéri, que tu n’étais pas sorti,
Que dans cet hôpital tu as fini ta jeune vie,
Et même si je me dis que je n’y pouvais rien,
Cela ne m’empêche pas d’avoir un mal de chien,
A dix ans, on ne devrait jamais partir ainsi,
Mais je sais que les anges t’ont conduit au paradis.