Prose
Ami, voyage petit mais voyage grand !
Tu vivras ainsi les voyages dans leur sang !
Regarde et tu voyageras !
Tu vivras ainsi les voyages dans leur sang !
Regarde et tu voyageras !
Viens, assieds-toi, tu as tout le temps !
Regarde le « secret » et prends garde,
Partage la beauté qui s’étend,
La nature ne se vêt pas de hardes,
Son charme latent rappelle en ses mailles
Que l’œuvre revient dans tous ses détails !
Que ce soit ce cours d’eau gémissant ses entrailles
Ou la mer et ses vagues retombant en murailles
Tout en flots déferlants se fracassent inlassables
Pour mourir lentement s’engorgeant dans le sable ;
Même s’embellit l’orage en sa dualité
Quand l’éternité descend sur l’immensité.
L’étrange azuré devient soudain cafard
Triste à verser ses larmes sur l’horizon blafard,
Tandis que tourmentée une lueur se sauve,
Paraît comme sortie d’un rayon lumineux,
Et l’espoir en ce rai prend la couleur du mauve
Fait renaître nos cœurs dans ce clin d’œil heureux.
Puis, tout en confession se fouille l’univers
Quand dans l’ombre dégorgent les reliefs,
Que les couleurs explosent, s’enivrent de sombres clairs,
Que la nature devient grave, impose son fief.
Quelle émotion alors au travers d’un éclair
Traverse notre âme noyée dans l’arc-en-ciel !
Regarde le « secret » et prends garde,
Partage la beauté qui s’étend,
La nature ne se vêt pas de hardes,
Son charme latent rappelle en ses mailles
Que l’œuvre revient dans tous ses détails !
Que ce soit ce cours d’eau gémissant ses entrailles
Ou la mer et ses vagues retombant en murailles
Tout en flots déferlants se fracassent inlassables
Pour mourir lentement s’engorgeant dans le sable ;
Même s’embellit l’orage en sa dualité
Quand l’éternité descend sur l’immensité.
L’étrange azuré devient soudain cafard
Triste à verser ses larmes sur l’horizon blafard,
Tandis que tourmentée une lueur se sauve,
Paraît comme sortie d’un rayon lumineux,
Et l’espoir en ce rai prend la couleur du mauve
Fait renaître nos cœurs dans ce clin d’œil heureux.
Puis, tout en confession se fouille l’univers
Quand dans l’ombre dégorgent les reliefs,
Que les couleurs explosent, s’enivrent de sombres clairs,
Que la nature devient grave, impose son fief.
Quelle émotion alors au travers d’un éclair
Traverse notre âme noyée dans l’arc-en-ciel !
Regarde la merveille, elle ne peut s’oublier
Du levant au couchant tout le ciel réverbère.
En tes yeux le mystère s’arrête, singulier,
Ici, comme là-bas sa grandeur désespère
De pénétrer ta chair pour mieux circuler
Jusqu’au cœur en douceur, toute immaculée.
Regarde là-haut ! regarde c’est beau !
L’intensité du bleu, l’immensité des cieux
Dans ce ciel chatouilleux se cache un renouveau.
Derrière son voile s’activent les anges et nos aïeux
Et leur profond silence renvoie les souvenirs
En gestes d’or qu’on ne peut retenir.
Du levant au couchant tout le ciel réverbère.
En tes yeux le mystère s’arrête, singulier,
Ici, comme là-bas sa grandeur désespère
De pénétrer ta chair pour mieux circuler
Jusqu’au cœur en douceur, toute immaculée.
Regarde là-haut ! regarde c’est beau !
L’intensité du bleu, l’immensité des cieux
Dans ce ciel chatouilleux se cache un renouveau.
Derrière son voile s’activent les anges et nos aïeux
Et leur profond silence renvoie les souvenirs
En gestes d’or qu’on ne peut retenir.
Un signe me poursuit et qui m’intrigue fort,
C’est arrivé souvent ! Ecoute, je vais te dire :
Au crépuscule du soir, à l’heure où tout s’endort,
Bercée de sons paisibles qui s’étirent à mourir
Alors que l’esprit s’échappe de mon corps
Mon nom est prononcé, soufflé dans un soupir !
Il semble venir de loin, je crois rêver encore !
Mais non ! Quelqu’un m’appelle, une âme vient franchir
L’antre de mon sommeil, délicate et sereine,
Pose sa voix seulement, suffisamment quand même
Pour que vingt ans après, son écho se promène,
Glisse sur mon prénom repassant son emblème.
C’est arrivé souvent ! Ecoute, je vais te dire :
Au crépuscule du soir, à l’heure où tout s’endort,
Bercée de sons paisibles qui s’étirent à mourir
Alors que l’esprit s’échappe de mon corps
Mon nom est prononcé, soufflé dans un soupir !
Il semble venir de loin, je crois rêver encore !
Mais non ! Quelqu’un m’appelle, une âme vient franchir
L’antre de mon sommeil, délicate et sereine,
Pose sa voix seulement, suffisamment quand même
Pour que vingt ans après, son écho se promène,
Glisse sur mon prénom repassant son emblème.
La voix impersonnelle aujourd’hui je m’en souviens
Est toujours la même son écho étreint le lien !
Ciel sur terre patiente, reste solidaire
Du haut du Paradis !
Est toujours la même son écho étreint le lien !
Ciel sur terre patiente, reste solidaire
Du haut du Paradis !
J’idéalise ? Peut-être ! Non ! nul n’est solitaire !
Un Ange nous suit, qu’il soit gardien, Séraphin,
Un parent disparu, ou même un être cher
En-haut du Paradis !
Un Ange nous suit, qu’il soit gardien, Séraphin,
Un parent disparu, ou même un être cher
En-haut du Paradis !
Polymnie2, le 20 mars 2019
écrit en 2005
écrit en 2005
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