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Regard nomade.

#1
Mon œil, s'est ouvert depuis mon jeune âge,
Sur l'infiniment grand et les traces du temps,
Échappant à mon compagnon de voyage,
Mes pas marquent l'espace, mes doigts serrent tant...
Ce bref moment qui s'en va, d'un autre âge,
Que j'étale sur mon parchemin blanc à temps;
Hommes, bêtes, dunes et d'autres paysages;
Que je dois, hélas à chaque fois quitter pourtant!
Triste, l'envie me pousse vers d'autres voyages,
Croiser ces anonymes qui me manquent tant,
Heureux comme un enfant, quand je revois leur visage,
Sourirent, de notre venue sont bien contents.
Leurs tentes ornées d'objets modestes et sages,
Nous invitent au repas, au thé qui nous attend;
Entres mon compagnon, apprécie leur langage,
Une richesse d'esprit et d'âme envoûtant.
Tiens bois ce philtre salutaire de laitage,
De la chamelle, bravant le désert et les temps;
Vaisseau sûr, n'ayant point connu de naufrage,
Son aïeule a servi notre prophète notant.
Ah ! que c'est mûrissant ces sujets qu'on partage;
Engranger la vraie sagesse, en écoutant,
Transmise par les aïeux, tel héritage,
Ces grands cavaliers, aux vers fins récitant ;
Ces braves guerriers, morts serrant leur alfange,
Pour sauver notre mémoire des exploitants.
C'est en la préservant, qu'on leur rend hommage;
O !compagnon de voyage bien méritant,
Prends donc bien soins de cet éternel ouvrage,
Ne me retiens pas , quand mes pieds, me disent partons !



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Dernière édition:

cintada

Nouveau poète
#2
Amoureuse du désert et des nomades, ce poème me fait doucement rêver.
J'ai parcouru plusieurs de ces déserts, Mauritanie, Maroc, Tunisie, mais ma rencontre avec les nomades Wadoobe au Niger fait parti de mes plus beau souvenirs.
Si tu lis mon poème "Wodaabe...peuple e,n sursis... ce nom de CINTADA c'est eux qui me l'on donné
amitié à toi
 
#9
Mon œil, s'est ouvert depuis mon jeune âge,
Sur l'infiniment grand et les traces du temps,
Échappant à mon compagnon de voyage,
Mes pas marquent l'espace, mes doigts serrent tant...
Ce bref moment qui s'en va, d'un autre âge,
Que j'étale sur mon parchemin blanc à temps;
Hommes, bêtes, dunes et d'autres paysages;
Que je dois, hélas à chaque fois quitter pourtant!
Triste, l'envie me pousse vers d'autres voyages,
Croiser ces anonymes qui me manquent tant,
Heureux comme un enfant, quand je revois leur visage,
Sourirent, de notre venue sont bien contents.
Leurs tentes ornées d'objets modestes et sages,
Nous invitent au repas, au thé qui nous attend;
Entres mon compagnon, apprécie leur langage,
Une richesse d'esprit et d'âme envoûtant.
Tiens bois ce philtre salutaire de laitage,
De la chamelle, bravant le désert et les temps;
Vaisseau sûr, n'ayant point connu de naufrage,
Son aïeule a servi notre prophète notant.
Ah ! que c'est mûrissant ces sujets qu'on partage;
Engranger la vraie sagesse, en écoutant,
Transmise par les aïeux, tel héritage,
Ces grands cavaliers, aux vers fins récitant ;
Ces braves guerriers, morts serrant leur alfange,
Pour sauver notre mémoire des exploitants.
C'est en la préservant, qu'on leur rend hommage;
O !compagnon de voyage bien méritant,
Prends donc bien soins de cet éternel ouvrage,
Ne me retiens pas , quand mes pieds, me disent partons !
Un poème bien en rimes.
Belle plume, j' apprécie.