Redis-moi encore l'innocence du matin
Le Loir me murmure d’épuisantes luxures
qui viennent s’échouer
à tes pieds,
ô ma Douce,
toi qui m’étreins d’une ardeur si sauvage,
redis-moi encore l’innocence du matin,
la délicatesse de tes lèvres, l’onde bleutée de tes veines,
et la splendeur des roses.
Non loin de nous, les nuages s’assombrissent
parmi les ciels du Maine,
les oiseaux errent
dessus le vin du soleil,
dans quelques jours, l’automne frémira
le tercet de sa victoire,
nos robes voltigent au gré du souffle,
et disent le parfum de nos désirs,
nos bottines foulent maintenant
les chemins creux du Maine,
bientôt nous serons de retour dans notre borde,
j’effeuillerai tes vêtements, je célébrerai l’ivoire de ta peau,
et le pli de tes hanches des heures durant,
ma langue lapera
la colline de tes seins, et les lys de ton clitoris,
tu hurleras mon prénom de sagesse,
ô mon amante si farouche,
et quand surviendra la chanson de ta Jouissance,
nous récolterons le Saint chrême de ta cyprine,
que nous partagerons, et nous nous endormirons,
entremêlées, dans l’extase de nos Amours
si douces et si féminines !
Sophie Rivière
Le Loir me murmure d’épuisantes luxures
qui viennent s’échouer
à tes pieds,
ô ma Douce,
toi qui m’étreins d’une ardeur si sauvage,
redis-moi encore l’innocence du matin,
la délicatesse de tes lèvres, l’onde bleutée de tes veines,
et la splendeur des roses.
Non loin de nous, les nuages s’assombrissent
parmi les ciels du Maine,
les oiseaux errent
dessus le vin du soleil,
dans quelques jours, l’automne frémira
le tercet de sa victoire,
nos robes voltigent au gré du souffle,
et disent le parfum de nos désirs,
nos bottines foulent maintenant
les chemins creux du Maine,
bientôt nous serons de retour dans notre borde,
j’effeuillerai tes vêtements, je célébrerai l’ivoire de ta peau,
et le pli de tes hanches des heures durant,
ma langue lapera
la colline de tes seins, et les lys de ton clitoris,
tu hurleras mon prénom de sagesse,
ô mon amante si farouche,
et quand surviendra la chanson de ta Jouissance,
nous récolterons le Saint chrême de ta cyprine,
que nous partagerons, et nous nous endormirons,
entremêlées, dans l’extase de nos Amours
si douces et si féminines !
Sophie Rivière