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rappelles toi !

luron1er

Administrator
Membre du personnel
#1
Putain ! Je t'anime...

Et je peste là, ces demains limpides, mon bonheur à mi-temps,
L’élève qui ne veut pas annoncer ses vieux maux,
Un con comme moi, naguère entre l’âne et le Sultan,
Pour qui ne pas voire et mériter mon coup de chapeau?


Survenus en tourmente, mes mots ont fait notre clan,
Quels diamètres boueux, peux-t-on offrir quand on tombe de haut ?
Est-ce le dieu qui est ta foi qui sépare les amants,
Où les sous à venir qui reculent et développent de fichu panneau.


Pour qui entraîner les rebords quand l'humour est présent ?
Je suis douché, veule, sans candeur sous mon beau chapeau,
Celui qui grogne au delà des fous, au delà de l’instant,
Avide est mon dessin de mes envies entrecoupées de bons mots,


Et je te vends en vain, je suis tout pédant,
Mais mon décor est en froid de tes absences, aussitôt,
Ta trêve est océan, un fiel, elle gâche et nique mon cerveau,
Celui d'un pauvre con, damné, privé de l'humour d'avant.


Et tu détiens mes armes, puritain, c'est moi l’angelot,
Qui hurle et dégorge, en bon maître encore indolent,
Ho, ton vieux ! N’élevez pas sa toile, son dernier radeau,
Qui l’asperge d’un bonheur qui se meut par lui, ses boniments.


Car, je détends le boucher au réveil, il me coûte souvent,
Tu peux ces jours, sous tonnelle où sous voile, me sortir du landau,
Par les travers de ma brune, de ses remords, ha, m’aguichant,
Rapporteur des filles qui dévient, tu feras toujours la dame au cœur beau.


Car, odieux, devant babiller pour enlever ses tourments,
Je ne peux détaler sans empêcher la rouille mon cerceau,
Car je relis de tes zèbres, tu feras la faim aux documents,

Tu m’apporte le fond, sans l’ennui, mais le vol de tes mots…
 

lilasys

Maître Poète
#2
Il faut ranimer la foule! Le temps est de l'argent ? Quel est le con qui a inventé une telle connerie ....Courons courons après RIEN .
Bravo mais il me semble que j'ai lu ton poème quelque part ? Sourire
Bisous à vous deux
 

luron1er

Administrator
Membre du personnel
#5
le texte original :

Putain ! Je t'aime ...

Et je reste là, les mains timides le coeur palpitant
Les lèvres qui ne peuvent prononcer ces deux mots
Au fond de moi, une guerre entre ange et Satan
Pourquoi ne pas te dire la vérité en un morceau?

Ta venue me tourmente, tes maux font t"ils semblant?
Quel diadème affreux, veux tu offrir à mon tombeau ?
Est ce le démon qui est en toi qui se pare de diamants
Où ces souvenirs bousculent, enveloppent de ce fichu anneau

Pourquoi traîner des remords quand l'amour est absent ?
Je suis couchée, seule, sans pudeur sur le triste radeau
Celui qui vogue au delà de tout, au delà du temps
Livide est le destin de nos vies coupées aux ciseaux

Et tu me tends la main, tu es tout tremblant
Mais mon corps lui est froid, il n'a plus de porte manteau
Il rêve d'océan, de ciel, il cherche l'unique vaisseau
Celui d'une pauvre condamné privé d'amour, d'amant

Et je retiens mes larmes, putain c'est quoi ces sanglots ?
Qui brûlent ma gorge, ces traîtres font les insolents
Ô mon dieu ! Ne levez pas ce voile, le dernier rideau
Qui protège un coeur qui se meurt pour lui de sentiments

Pars, j'attends le coucher de soleil ,j'ecoute le vent
Je veux ces nuits éternelles où les étoiles seront mon bandeau
A travers les brumes de tes regrets, Ô mon seul galant
Porteur de béquilles, vis, je ne serais pas la lame de ce couteau

Pars, radieux, avant de déshabiller à jamais mes serments
Je ne veux dévoiler le pêcher qui mouille mon berceau
Sur ce lit de ténèbres, tu ne sauras la fin du roman
Je l'emporte au fond de l'oubli à vol d'oiseaux ...

LILASYS