Quel poids
J'ai le cœur qui fait mal quand je vois ce qui m'entoure
J'ai l'âme sensible et parfois ça me joue des tours
Mais je ne peux pas boucher les oreilles, fermer les yeux
Sur ces injustices, ces choses horribles, qui rendent malheureux
Je pense à ces gens amaigris qui voudraient manger à leur faim
Qui n'ont pas cette chance d'avoir un frigo plein
L'estomac vide, contre la famine ils essayent de lutter
Je ressens la faiblesse manquante dans leurs bras, la force les quitter
Je vois ce nouveau-né perdre vie dans cette maternité
Ses premiers instants sont ses derniers
Je sens s'éteindre son souffle encore débutant
Je ressens la douleur d'une mère qui a perdu son enfant
Je vois cet homme se faire agresser à coups de couteau
Tous ces coups à cause de sa couleur de peau
Je ressens son incompréhension face à une telle rage
Pendant que le sang coule sur son visage
J'entends les pleurs dans cette chambre d'hôpital
La vie qui se consume à petit feu
Je sens le cœur qui se bat contre le mal
Le cœur de ce malade qui s'accroche à la vie comme il peut
Je vois le regard apeuré de ce petit garçon
Je ressens sa peur face à son père, sa peur d'une correction
Les coups pleuvent sur son corps déjà meurtri
J'ai envie comme lui de tout raconter à quelqu'un, que tout ça soit fini
J'entends les silences désespérés
De cet orphelin abandonné
Ce besoin de savoir d'où il vient revient à chaque fois
Je ressens l'absence de ses parents qu'il ne connaîtra probablement pas
Je vois cette collision inévitable et brutale
De ces deux voitures sur la départementale
Je vois dans les yeux de cet homme ivre le reflet des flammes
Plus jamais il ne reverra sa femme
Il y a tellement de choses qui me blessent, même si je ne suis pas forcément concernée
Je suis juste un humain avec des sentiments
Apprendre à mettre une distance de sécurité
À ne pas porter tout le malheur du monde sur les épaules, ce n'est pas évident
CynThia
J'ai le cœur qui fait mal quand je vois ce qui m'entoure
J'ai l'âme sensible et parfois ça me joue des tours
Mais je ne peux pas boucher les oreilles, fermer les yeux
Sur ces injustices, ces choses horribles, qui rendent malheureux
Je pense à ces gens amaigris qui voudraient manger à leur faim
Qui n'ont pas cette chance d'avoir un frigo plein
L'estomac vide, contre la famine ils essayent de lutter
Je ressens la faiblesse manquante dans leurs bras, la force les quitter
Je vois ce nouveau-né perdre vie dans cette maternité
Ses premiers instants sont ses derniers
Je sens s'éteindre son souffle encore débutant
Je ressens la douleur d'une mère qui a perdu son enfant
Je vois cet homme se faire agresser à coups de couteau
Tous ces coups à cause de sa couleur de peau
Je ressens son incompréhension face à une telle rage
Pendant que le sang coule sur son visage
J'entends les pleurs dans cette chambre d'hôpital
La vie qui se consume à petit feu
Je sens le cœur qui se bat contre le mal
Le cœur de ce malade qui s'accroche à la vie comme il peut
Je vois le regard apeuré de ce petit garçon
Je ressens sa peur face à son père, sa peur d'une correction
Les coups pleuvent sur son corps déjà meurtri
J'ai envie comme lui de tout raconter à quelqu'un, que tout ça soit fini
J'entends les silences désespérés
De cet orphelin abandonné
Ce besoin de savoir d'où il vient revient à chaque fois
Je ressens l'absence de ses parents qu'il ne connaîtra probablement pas
Je vois cette collision inévitable et brutale
De ces deux voitures sur la départementale
Je vois dans les yeux de cet homme ivre le reflet des flammes
Plus jamais il ne reverra sa femme
Il y a tellement de choses qui me blessent, même si je ne suis pas forcément concernée
Je suis juste un humain avec des sentiments
Apprendre à mettre une distance de sécurité
À ne pas porter tout le malheur du monde sur les épaules, ce n'est pas évident
CynThia