Quand un peu de moi s'en ira
Si un jour, vous voyez que j'oublie quelques-unes de mes paroles,
Quand certains de mes mots dans ma bouche viennent se mélanger,
Ce sera moi et quelque part peut-être plus tout à fait moi,
Sans un éclat sur mon passé, je retournerais sans le savoir,
Je sourirai, parfois, vous reconnaîtriez, mes images se flouteront,
Peu à peu en moi tout viendra s’effritaient mes chimères,
Tout de moi, mes illusions, ma mémoire se consumera en fumée,
Dans vos vies, je sais qu'à un moment, je ne serais qu'un rôle,
Seule, je ne saurai plus ni m'habiller, boire, écrire, ni manger,
Tout se ressemblera, et les heures, les jours et même les mois,
Ce qui n'est plus, pardonnez-moi si je réclame de tout revoir,
Mes mots, mes regards, mes rires tendres et mes sens s’enfuiront,
Je deviendrai alors seulement votre relation aimante, éphémère,
Vous n'oublierez jamais que dans les deux sens, on s'est aimés,
Parfois, face à vous, innocemment, je ferais des gestes drôles,
Sachant, hélas, que pour moi, ça ne pourra jamais s'arranger,
À ma façon, je m'éloignerais de vous, du monde comblé d'émois,
Dans l'océan des oublis, je m'enfoncerais sans m'en apercevoir,
Les heures à mes côtés seront un plaisir, parfois vous ennuierons,
J'évoquerai les doux souvenirs près de mon père et ma mère,
Ce dernier jour levé viendra tout me prendre et tout consumés.
Si un jour, vous voyez que j'oublie quelques-unes de mes paroles,
Quand certains de mes mots dans ma bouche viennent se mélanger,
Ce sera moi et quelque part peut-être plus tout à fait moi,
Sans un éclat sur mon passé, je retournerais sans le savoir,
Je sourirai, parfois, vous reconnaîtriez, mes images se flouteront,
Peu à peu en moi tout viendra s’effritaient mes chimères,
Tout de moi, mes illusions, ma mémoire se consumera en fumée,
Dans vos vies, je sais qu'à un moment, je ne serais qu'un rôle,
Seule, je ne saurai plus ni m'habiller, boire, écrire, ni manger,
Tout se ressemblera, et les heures, les jours et même les mois,
Ce qui n'est plus, pardonnez-moi si je réclame de tout revoir,
Mes mots, mes regards, mes rires tendres et mes sens s’enfuiront,
Je deviendrai alors seulement votre relation aimante, éphémère,
Vous n'oublierez jamais que dans les deux sens, on s'est aimés,
Parfois, face à vous, innocemment, je ferais des gestes drôles,
Sachant, hélas, que pour moi, ça ne pourra jamais s'arranger,
À ma façon, je m'éloignerais de vous, du monde comblé d'émois,
Dans l'océan des oublis, je m'enfoncerais sans m'en apercevoir,
Les heures à mes côtés seront un plaisir, parfois vous ennuierons,
J'évoquerai les doux souvenirs près de mon père et ma mère,
Ce dernier jour levé viendra tout me prendre et tout consumés.
