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Quand rodent les vers

iboujo

Maître Poète
#1
Dans le sombre paisible d'un prochain matin
Je travaille , par le volet à peine ouvert de la fenêtre
Une ouverture sur un petit jardin
Une vie humble simple pénètre

Pas de babils, pas de bavardages
Des marrons craquellent en tombant
Roulant sur le toit du garage
S'amassant en ronds brillants

Au loin,le vent apporte le bruit d'un train sur des rails ,strident
Des freins grincent. une auto s'eloigne
Dans les allées , tout se tait
J'attends un moment et tout recommence

Un avion ronfle au ciel immense
Pour se perdre dans le silence
La vie est la ,en serenite et paix
Des petits rien, des rien discrets

Mais qui m'appellent et me distraient
Je suis si facile à distraire!
Pas sérieuse? Mais comment faire?
Quand en plus je sens les vers roder,,,,,
 
Dernière édition:
#2
Même les vers rôdent en silence, on l'entend!
Faire du Yoga, alors tu seras plus sereine, parole du scout.:D
J'aime cet écrit et une douce nuit à toi.
 

legamin

Maître Poète
#5
Il faut les laisser rôder ces vers, ils finiront bien par se poser, vous n'aurez plus qu'à les déposer sur le papier.
La poétesse en recherche d'inspiration est joliment décrite, on l'imagine les yeux en l'air, le crayon dans la bouche prête à coucher sur le papier les mots qui lui viendraient
Merci pour cette lecture
 

Vega46

Maître Poète
#6
Allez ce matin mon ami Gustave Flaubert me dit à propos du silence ...rappelle leur que je suis arrivé à le peindre, à le rendre concret !.

« Souvent quelque bête nocturne, hérisson ou belette, se mettant en chasse dérangeait les feuilles. »

Et comme une notation ne suffit pas à l’artiste : « ou bien on entendait par moments une pêche mûre qui tombait toute seule de l’espalier. »

Autrement, très bien Jocelyne tu t’accomodes parfaitement des bruits de la nuit...
chapeau bas Madame...
Bises
Amicalement
Maurice Marcouly
 
Dernière édition:
#8
Quand le vers devient vert mignon, il se couche à se prendre pour la feuille
le crayon s'aiguise et le temps épluche le silence qui tombe!
Un indiscret veille, relève toutes miettes, les plus petites sciures au sol,
ces petits riens qui sont trésor, pour décrire combien le silence parle
à sa façon, meuble la nuit qui s'efface!
Tu as dû gigoter cette nuit, sous vers luisants le feu follet veillait!

Bises ma jojo, poly!
 

Philaly

Maître Poète
#10
Je viens commenter avec beaucoup de retard....car je vois que la liste est longue depuis que je suis partie en vacances.....preuve que les "vers rodent" nuit et jour autour de ton clavier....

Ce poème c'est tout toi, de rendre le banal extraordinaire.
bisous ma mamounette