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Quand nous jouons à cache-cache (Villanelle).

GABY73

Maître Poète
#21
Peut-être que le moment est propice pour poster un poème.
J’ai écrit celui-ci hier, en mémoire de ma fifi, Ophélie, que je cherche sans cesse depuis deux ans et qui me manque tant. Une partie de cache-cache où je perds toujours.


Quand nous jouons à cache-cache.


Quand nous jouons à cache-cache,
Et comme tu te caches bien
Moi je te cherche sans relâche.

Tu dois rire dans ta moustache,
De voir papa qui va qui vient
Quand nous jouons à cache-cache.

T’es-tu fondue dans le panache
D’un brouillard où je n’y vois rien ?
Brouillard bon à fendre à la hache !

T’es tu glissée dans une gouache
Dans les clairs obscurs du Titien ?
Quand nous jouons à cache-cache !

Mais plus rusée que l’est l’apache
C’est dans mon cœur que tu te tiens
Un cœur bon à fendre à la hache.

Tu y as pris ton port d’attache,
Mais la mort t’y cachant si loin
Jamais je n’attrape ta main
Quand nous jouons à cache-cache.

Fil2père, le 03/12/2015.


Ce poème est une villanelle qui impose des formes fixes :
Celles que préconise Joseph Boulmier.
Cinq tercets et un quatrain final.
Utilisation de deux rimes uniquement.
La répétition à l’identique des vers, 1, 6, 12, 19 (Quand nous jouons à cache-cache), est obligatoire et la reprise du même vers, en vers 9 et 15 (… bon à fendre à la hache) également obligatoire.
Pour servir le sens que je désirais donner à ce poème je me suis autorisé deux écarts aux prescriptions de Boulmier.
Je ne saurais trop vous recommander cette forme poétique qui donne de superbes effets aux textes. Si cela vous tente vous trouverez toutes les informations sur la villanelle sur Wikipédia.

Amitiés à tous.
Fil2fer.
J'aime beaucoup cette gorme
Merci Fil
Gaby
 
#22
Peut-être que le moment est propice pour poster un poème.
J’ai écrit celui-ci hier, en mémoire de ma fifi, Ophélie, que je cherche sans cesse depuis deux ans et qui me manque tant. Une partie de cache-cache où je perds toujours.



Quand nous jouons à cache-cache.


Quand nous jouons à cache-cache,
Et comme tu te caches bien
Moi je te cherche sans relâche.


Tu dois rire dans ta moustache,
De voir papa qui va qui vient
Quand nous jouons à cache-cache.


T’es-tu fondue dans le panache
D’un brouillard où je n’y vois rien ?
Brouillard bon à fendre à la hache !


T’es tu glissée dans une gouache
Dans les clairs obscurs du Titien ?
Quand nous jouons à cache-cache !


Mais plus rusée que l’est l’apache
C’est dans mon cœur que tu te tiens
Un cœur bon à fendre à la hache.


Tu y as pris ton port d’attache,
Mais la mort t’y cachant si loin
Jamais je n’attrape ta main
Quand nous jouons à cache-cache.


Fil2père, le 03/12/2015.


Ce poème est une villanelle qui impose des formes fixes :
Celles que préconise Joseph Boulmier.
Cinq tercets et un quatrain final.
Utilisation de deux rimes uniquement.
La répétition à l’identique des vers, 1, 6, 12, 19 (Quand nous jouons à cache-cache), est obligatoire et la reprise du même vers, en vers 9 et 15 (… bon à fendre à la hache) également obligatoire.
Pour servir le sens que je désirais donner à ce poème je me suis autorisé deux écarts aux prescriptions de Boulmier.
Je ne saurais trop vous recommander cette forme poétique qui donne de superbes effets aux textes. Si cela vous tente vous trouverez toutes les informations sur la villanelle sur Wikipédia.


Amitiés à tous.
Fil2fer.


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