
Quand nos Cœurs sont souillés d’une Pointe rouillée
Jeu léger de l’amour,
Et puis cœurs dévastés.
On croit aux beaux atours,
Aux rimes contrastées,
Et l’on voit le vautour
Qui nous sait dépecer.
La flèche décochée
Qui tant nous fit vibrer
Nous a tout amochés
Et déséquilibrés :
Sa pointe s’est rouillée
Et nous laisse souillés.
Mais le carquois est plein,
Et de nouveau un trait,
Sincère ou sibyllin,
Sait bien nous rencontrer.
Et nos regards félins
Se trouvent pleins d’attraits.
Adieu les rancœurs,
Les mots pas assez durs ;
L’on chante et l’on accourt,
Car, cette fois, c’est sûr :
On a trouvé l’amour
Ainsi que l’âme sœur ;
Jusqu’à la prochaine fois ...
Aubépin des Ardrets