Quand Momo pense à Arthur Rimbaud voici ce qu’il écrit...vous pouvez poster ici des poèmes en hommage à cet incroyable artiste des mots !.
- Auteur de la discussion Vega46
- Date de début
Voilà, les rallongements pour aller avec la musique 
C’est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons d'argent
D'argent où le soleil, de la montagne fière, luit
Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons.
oui Tyna pour l’instant c’est elle que je mets sur la première marche du podium, cette interprétation est exceptionnelle, sa diction est sublime, je suis certain que Rimbaud apprécierait !.
Je vais écouter Philippe Léotard..Aubépin des Ardrets vient de me donner le lien Il doit être excellent lui aussi.
Mais je reviens à Fanny Ardent vraiment chapeau Madame, vous êtes magistrale !.
Bonne soirée
Momo
MLCCACTP
Je vais écouter Philippe Léotard..Aubépin des Ardrets vient de me donner le lien Il doit être excellent lui aussi.
Mais je reviens à Fanny Ardent vraiment chapeau Madame, vous êtes magistrale !.
Bonne soirée
Momo
MLCCACTP
Dernière édition:
Poète de génie !.
La destinée de l'homme, sa grandeur et sa misère, s'expriment avec une éclatante lumière chez tous les poètes de génie. Tous les graves problèmes, tous les rayons sublimes y prennent un accent plus profond et plus émouvant. Rien de ce qui est humain et surtout divin ne leur est étranger. S'ils peignent la vérité la plus triste et la moins belle, nous les les sentons péniblement troublés. Cette douce mélancolie de Virgile devant les horreurs et la souffrance, une sympathie universelle qui se révolte devant la douleur et le mal, risque bien d'humaniser les natures les plus farouches À peu près seuls les poètes arrivent à émouvoir en nous la fibre de la pitié, cette fleur du sentiment. Ils décernent la palme aux vainqueurs, aux volontés héroïques. Ils découvrent chez nous que nul objet n'est plus élevé au monde que la grandeur du libre arbitre humain. Tout ce qui dépasse dans la vie du cœur, dans l'action ou la pensée, le niveau ordinaire et moyen, relève directement de la poésie. Elle seule est capable d'exprimer la beauté idéale sans la déformer avec tout l'enthousiasme qu'elle mérite et les plus sceptiques doivent lui reconnaître ce privilège.
La destinée de l'homme, sa grandeur et sa misère, s'expriment avec une éclatante lumière chez tous les poètes de génie. Tous les graves problèmes, tous les rayons sublimes y prennent un accent plus profond et plus émouvant. Rien de ce qui est humain et surtout divin ne leur est étranger. S'ils peignent la vérité la plus triste et la moins belle, nous les les sentons péniblement troublés. Cette douce mélancolie de Virgile devant les horreurs et la souffrance, une sympathie universelle qui se révolte devant la douleur et le mal, risque bien d'humaniser les natures les plus farouches À peu près seuls les poètes arrivent à émouvoir en nous la fibre de la pitié, cette fleur du sentiment. Ils décernent la palme aux vainqueurs, aux volontés héroïques. Ils découvrent chez nous que nul objet n'est plus élevé au monde que la grandeur du libre arbitre humain. Tout ce qui dépasse dans la vie du cœur, dans l'action ou la pensée, le niveau ordinaire et moyen, relève directement de la poésie. Elle seule est capable d'exprimer la beauté idéale sans la déformer avec tout l'enthousiasme qu'elle mérite et les plus sceptiques doivent lui reconnaître ce privilège.
