Quand les femmes se coiffent
Je ne crois pas connaître ces gestes chez les hommes
Que l’on voit chez les femmes quand celles-ci se coiffent :
Pour les soirées de fêtes ou les journées d’automne,
Elles s’offrent des gammes en riant messes basses.
Cependant que les mains séparent certains brins
Qu’enlaceront des tresses ou qui feront des raies,
J’observe le chemin de leurs doigts ivoirins
Qui lissent en caresses les mèches en longs traits.
On moque les trois poils qu’une a sur le caillou,
À moins que l’on s’affole de certains cheveux lourds.
On se loue, on s’envie, les yeux roulent ou se plissent.
Remarques acérées ou mots de réconfort,
Sourires des âgées, jeunesse qui a tort :
Je sens bruire la vie chez ces femmes complices.
Aubépin des Ardrets
Je ne crois pas connaître ces gestes chez les hommes
Que l’on voit chez les femmes quand celles-ci se coiffent :
Pour les soirées de fêtes ou les journées d’automne,
Elles s’offrent des gammes en riant messes basses.
Cependant que les mains séparent certains brins
Qu’enlaceront des tresses ou qui feront des raies,
J’observe le chemin de leurs doigts ivoirins
Qui lissent en caresses les mèches en longs traits.
On moque les trois poils qu’une a sur le caillou,
À moins que l’on s’affole de certains cheveux lourds.
On se loue, on s’envie, les yeux roulent ou se plissent.
Remarques acérées ou mots de réconfort,
Sourires des âgées, jeunesse qui a tort :
Je sens bruire la vie chez ces femmes complices.
Aubépin des Ardrets
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