Quand le froid pétrifie la nature endormie,
Sous une robe de neige ou un manteau de glace,
Que le ciel aux nuages ne fait plus de place,
L'on ne se croirait pas en Mars aujourd'hui.
Un mois où les nuages sont poussés par le vent,
La pluie et les grêlons dégringolant en masse,
Les froides giboulées passant et repassant,
Nous cinglent le visage quant on sort ,les bravant.
Un mois où le perce-neige pointe le nez,
Posant ses perles blanches dans des coins couverts,
Les crocus font des taches sur le gazon vert,
Cachés , pour ne pas être piétinés.
Mars ! dans la forêt , l' anémone Sylvie
Envahit le tapis des feuilles de l'Automne,
Le bleu des jacinthes, toujours étonne,
Des saphirs tombés du sac d'un bon génie.
La vie foisonne au bord de l'étang clair,
Des nuées d'oiseaux passent en migration,
Ou pour faire nichée trouvent une station,
Les appels à l'Amour résonnent dans l'air.
Les champs brunâtres changent de visage ,
L es blés se lévent teintés d' émeraude,
Attendant le colza aux journées plus chaudes,
s sèmeront des carrés d'or dans le paysage.
Quand le Printemps revient, l(hiver finissant,
Mars, n'en finit pas de pleurer sur l'homme,
Mais il est magicien car après il nomme
Avril , qui signe le renouveau, le Printemps.
Texte de 2011
Sous une robe de neige ou un manteau de glace,
Que le ciel aux nuages ne fait plus de place,
L'on ne se croirait pas en Mars aujourd'hui.
Un mois où les nuages sont poussés par le vent,
La pluie et les grêlons dégringolant en masse,
Les froides giboulées passant et repassant,
Nous cinglent le visage quant on sort ,les bravant.
Un mois où le perce-neige pointe le nez,
Posant ses perles blanches dans des coins couverts,
Les crocus font des taches sur le gazon vert,
Cachés , pour ne pas être piétinés.
Mars ! dans la forêt , l' anémone Sylvie
Envahit le tapis des feuilles de l'Automne,
Le bleu des jacinthes, toujours étonne,
Des saphirs tombés du sac d'un bon génie.
La vie foisonne au bord de l'étang clair,
Des nuées d'oiseaux passent en migration,
Ou pour faire nichée trouvent une station,
Les appels à l'Amour résonnent dans l'air.
Les champs brunâtres changent de visage ,
L es blés se lévent teintés d' émeraude,
Attendant le colza aux journées plus chaudes,
s sèmeront des carrés d'or dans le paysage.
Quand le Printemps revient, l(hiver finissant,
Mars, n'en finit pas de pleurer sur l'homme,
Mais il est magicien car après il nomme
Avril , qui signe le renouveau, le Printemps.
Texte de 2011
