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Quand le jour chante l’aurore

#1

clic sur dessin! s'il ne s'agrandit pas,
clic sur celui en fin de texte.

Quand le jour chante l’aurore


Toute en allégorie respire la campanile !
Et dans sa splendeur un lent mouvement
Entraîne la gamme du haut firmament
Enorgueillie d’un rameau d’évangile.

La nuit baille encor’ belle comme un songe,
Silence et soupirs étirent son velours
Soufflent sur Orphée l’Ariette d’Amour
Que la naissance de l’aurore prolonge.

Quand un souffle doux passe matinal
Réveille en douceur l’humeur générale,
La symphonie joue en marche nuptiale
Solfège les champs de belles initiales.

Dans l’air, les parfums de larmes d’essence !
Gémissent les fleurs fondent en révérence,
Déplissent leur robe s'offrent en fin pétale,
Bercent la vie dès que le jour s’installe.

Manège étoilé tout dédicacé
Tourne la tête s’éloigne toujours
Chanter ailleurs en notes effacées
La clé musicale en Hymne d’Amour.

Polymnie2, ce 17 septembre 2017
 

Pièces jointes

Dernière édition:
#2
Le chant céleste te répond..

Un doux parfum d'amour souffle sur ce poème encensant ses ondes mélodieuses vers le firmament étoilé...

Bravo Poly...

Mon amitié poétique
Maurice M
 
Dernière édition:
#3
Le chant céleste te répond..

Un doux parfum d'amour souffle sur ce poème encensant ses ondes mélodieuses vers le firmament étoilé...

Bravo Poly...

Mon amitié poétique
Maurice M
______
Oui, sous un religieux silence frémit une présence que l'air guette
pour réveiller les douceurs en essences nous touchant!

Merci Maurice, amitié poétique,
 

Philaly

Maître Poète
#4
Ce sont les prémisses de l'aube : des instants uniques où " tout n'est qu'ordre et beauté/ Luxe, calme et volupté.
Ce qui est vrai aussi pour décrire ce superbe poème que je viens de lire !
L'avant dernier quatrain est juste....magnifique.
Amitiés
 
#6
Merci Philaly que vivent en nous toutes les cellules photogéniques et sensitives en marche nuptiales parcourant si haut l'esprit!

Amitiés, Polymnie2
Poly tu m'expliqueras comment récuperer ces cellules photogéniques et sensitives en marche nuptiale!..je me demande si elles n'ont pas quitté mon esprit...suite à une dégénérescence programmée?..,ou à une gravitation toujours plus éloignée?...
Hi...
 
#8
Poly tu m'expliqueras comment récuperer ces cellules photogéniques et sensitives en marche nuptiale!..je me demande si elles n'ont pas quitté mon esprit...suite à une dégénérescence programmée?..,ou à une gravitation toujours plus éloignée?...
Hi...
Bonne question!!!! mais simple en soi!
C'est ma façon de m'exprimer, pas facile, il paraît!
Dès que nos pensées sortent de l'ordinaire, tous nos sens s'activent pour jouir d'un moment saisit à resaisir, rapide, mais que l'esprit suit, pas à pas, pour s'abandonner entier à lui.
Un jamais vu! comme si c'était la première fois car jamais le même! devient un infini par l'esprit qui s'ouvre, comme élastique!
On le gonfle de plus en plus, aiguisant les détails au fil qui s'étend sous la plume!
Voilà le pourquoi, nous nous étonnons, longtemps après, de ce que nous avions écrit!

Quand tu fais une prose, tu as un but en tête, et dans tes phrases tu as des mots déjà posés pour autres choses, mais que tu reposes pour expliquer en allant plus loin ce qui te préoccupe
pour dire au moment précis ce que tu veux dire!!
Un point de départ court, pour galoper ailleurs..... ainsi de suite!
En général, une beauté grimpe, mais ne descend jamais à sa position précédente, elle poursuit son chemin..... à l'infini qui ne se mesure pour nous!
Comme tu le dis, gravitation toujours plus éloignée, c'est ce que j'appelle marche nuptiale!
Gravitation plus proche de l'infinité!

Cellules photogéniques, par l'œil, le toucher, l'odorat, l'ouï, et même le goût s'activent
pour mettre en lumière, des éclats déjà en lumière!!
 
Dernière édition:
#12

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clic sur celui en fin de texte.

Quand le jour chante l’aurore


Toute en allégorie respire la campanile !
Et dans sa splendeur un lent mouvement
Entraîne la gamme du haut firmament
Enorgueillie d’un rameau d’évangile.

La nuit baille encor’ belle comme un songe,
Silence et soupirs étirent son velours
Soufflent sur Orphée l’Ariette d’Amour
Que la naissance de l’aurore prolonge.

Quand un souffle doux passe matinal
Réveille en douceur l’humeur générale,
La symphonie joue en marche nuptiale
Solfège les champs de belles initiales.

Dans l’air, les parfums de larmes d’essence !
Gémissent les fleurs fondent en révérence,
Déplissent leur robe s'offrent en fin pétale,
Bercent la vie dès que le jour s’installe.

Manège étoilé tout dédicacé
Tourne la tête s’éloigne toujours
Chanter ailleurs en notes effacées
La clé musicale en Hymne d’Amour.


Polymnie2, ce 17 septembre 2017
Evidemment, il n'y a rien à dire , c'est un poème bien écrit...