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Quand la noce dort en ces noces d’or.

luron1er

Administrator
Membre du personnel
#1
Quand la noce dort en ces noces d’or.

Aujourd’hui, il faut que je gamberge,
Car mon union à cinquante berges.
Si je prends des termes un peu zonards,
C’est que je m’y suis pris un peu trop tard.

Avant, c’est du coté de Champagnole,
Avions flirté au son de la carmagnole,
Pour continuer sur la plage d’Urville,
Du calva en « deudoche », je parti en vrille.

Pour enfin vivre nos instants sacrés,
Notre bonne alliance fut consacrée,
Par une fête dans le coin des mineurs,
Pour un événement qui se voulait majeur.

J’pris mon p’tit hélicoptère à vapeur,
Pour pouvoir jouer mon rôle d’amateur,
Métro, boulot, Paris m’était conté,
C’est l’histoire que je veux raconter.

Logeant un premier temps à Drancy,
Bien avant les avions de Roissy,
Et en moins d’un an vint le premier né,
Contre l’attente montra le bout de son nez.

Et l’année suivante, au grand désarroi,
Il nous fallait un grand logis moins étroit.
La dame à martin nous fit un peu de place,
D’appartement en une maison, en un palace.

Mais notre crèche devenait envahissante,
Pour un autre garçon à la mine frémissante,
En notre demeure, nous gardions des bambins,
Pour que les nôtres, à l’école fassent leur turbin.

Tant bien que mal, la vie s’est écoulée,

Avec des joies, les peines toujours refoulées,
De l’hôtel de vacances ou de blagues en camping,
En mer où en montagne, jamais aucun smoking.

La famille s’agrandit avec des grands petits enfants,
Mais d’une belle seule fille, c’est bien navrant,
L’attention d’un beau fils et d’une belle fille en attente,
Et espérant que pour les autres, cela les tente.

J’aurai pu vous narrer toutes mes bagnoles,
De deux chevaux, en R six, douze ça f’rait guignol.
Vous relater l’ensemble de notre ennuyeux labeur,
Mais je préfère me référer à nos élans du cœur.

J’abrège pour vous dire, nous désirions le miel,
De pouvoir, enfin à deux, nous reposer au soleil,
Profiter de la chaleur entre la mer et les monts,
Isolé entre la rivière et la forêt sauvage en amont.

Avec les anciens et les nouveaux amis
De certains nous fûmes de suite admis,
Coulant retraite doucereuse aux attraits du pays,
De balade en voyage avec la famille réunie.

Résumer en deux mots une communion de cinquante berges,
Eut été un exploit d’un poète aguerri, j’ne suis qu’un concierge,
Mais on n’est pas pressé pour les cinquante prochaines années,
On aura encore beaucoup de belles choses à vous révéler.

Alors, l’or dort, nous passerons par le diamant,
Et nos cheveux platines sous nos chênes longtemps,
Le granit attendra avant de redevenir eau,
Il nous reste des jours toujours plus beaux.

luron1er

Diamant, Platine, Chêne, granit, eau

60 70 80 90 100
 

zuc

Le chat noir
Membre du personnel
#10
un poème que j'avais zappé en lecture, l'évènement est passé mais il dure dur dur,
bon donc pour le confinement, tu es prêt pour 50 ans et bien accompagné
 

luron1er

Administrator
Membre du personnel
#11
un poème que j'avais zappé en lecture, l'évènement est passé mais il dure dur dur,
bon donc pour le confinement, tu es prêt pour 50 ans et bien accompagné
Un confinement pendant un siècle à deux, pourquoi pas quand on a la fôret, la montagne, la rivière, mais le plus dur serait le manque de côtoiement des amis, les discussions au bistrot, mais surtout le manque de la famille