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Quand j’avais 10 ans a on assayé de nous tuer Fondation Mendelssohn premier épisode ...

Perceval

Maître Poète
#21
Le joug de l’enfance est parfois fait d’angles vifs et l’on a beau secouer vivement nos frêles têtes des blessures profondes viennent ternir pour toujours nos âmes aux ailes fragiles.

J’avais à peine plus de dix ans quand suite à une hospitalisation une gentille assistante sociale de ma région insistât lourdement auprès de ma maman pour je sois placé dans un centre hélios marin à Biarritz.

La fondation recevait des enfants âgés de deux ans à douze ans dans le but de leur faire prendre du poids de les requinquer !.

Située en bordure de mer ils allaient profiter du bon air marin chargé d’iode aux multiples bienfaits et salutaire pour ces jeunes petits corps bien trop chétifs....

C’est donc le cœur serré mais néanmoins heureux par la simple idée que j’allais enfin découvrir cette vaste étendu d’eau salée que l’on nomme océan qu’avec ma mère je prenais le train en direction de ce lieu saint qui allait à jamais transformer ma silhouette mais surtout mon esprit !.

Le trajet me parut long interminable même, l’éloignement de ma terre natale me laissait songeur ma gorge se nouait par moment, un flux de salive suivi de paroles rassurantes de ma maman me permettait d’anesthésier cette angoisse naissante que je n’avais jamais ressenti au paravant.

Il fallait suivre ce chemin s’était pour mon bien, est-il une chose plus précieuse que la santé je vous le demande !.

Nous étions au début des années soixante prônées par nos politiques début de la cinquième république dirigée par le très grand Charles De Gaulles...

Alors vous allez dire Momo et ces futurs petits copains n’avaient rien à craindre tout allait bien se passer !.

Je tenais toujours solidement la main de la très brave femme qui m’avait mis au monde quand je suis arrivé sur les lieux mêmes de mon incarcération mais évidemment je ne le savais pas encore....

La bâtisse était immense située en bordure de l’immensité bleue mon âme rêveuse voyageait déjà au dessus de ces vagues qui se déchiraient en grands fracas aux abords d’une plage aux sables éternels.

Tout me paraissait grand il n’y avait aucuns doutes j’allais vivre ici des jours heureux.

Quelques marches encore à gravir me séparaient de la liberté que je quittais sans le vouloir mais surtout sans le savoir.

D'ailleurs ma chère maman aurait, si elle avait su dans quel guêpier elle me conduisait fait demi tour immédiatement elle qui avait sauvait en les sortant des rangs de la déportation deux jeunes enfants au nez et à la barbe de la célèbre par ses exactions la division Dass Reish !.

Elle n’avait pris ce jour là qu’un petit risque celui d’une simple balle dans la tête.

Mais revenons à notre histoire l’escalier conduisait dans un grand hall où était disposé de beaux meubles un joli canapé et une télévision que je voyais pour la première fois !...

Tu vas être bien ici ...oui maman !...

Une charmante dame très bien habillée s’est avancée vers nous, je suppose qu’il s’agit de Maurice notre futur petit pensionnaire....

Il a l’air bien mignon nous allons bien nous occuper de lui !.

Ces phrases finirent par me convaincre de la nécessité de ce long voyage et je lâchais la main de ma mère pour la serrer encore une dernière fois dans mes petits bras.

La suite bientôt....petite précision je ne relis jamais ce que j’écris pardonnez moi les petites erreurs....

Momo
Je viens de lire ce premier passage !
Ta maman est un modèle de courage !
Je lirais la suite c'est sur !
Amitiés
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