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Prisonnier

#1
Neuf mois dans une prison de chair
Pour enfin sortir vers la lumière
Surpris par le froid de l'atmosphère
La survie dépend des bras de Mère

Mère gardienne d'une prison d'enfant
Pour trouver la clé, il faut être patient
Marcher, parler, s'élever finalement
Et se laisser emporter par le vent

Vent glacé traverse le pénitencier
Où sévissent de plus durs geôliers
Patrons, gouvernement et banquiers
Il faut creuser pour la liberté

Semi-liberté dans une cage en or
Où chaque moment est un trésor
Notre sort lié en commun accord
Puisse cela durer jusqu'à la mort !

La mort sera la dernière prison
Enfermé dans le néant profond
Tous ces efforts vains pour l'évasion
La vie : quelle douce incarcération !
 

Polymnie2

Maître Poète
#2
Disons qu'elle est pour certains
patience désormais
des hauts et des bas
qui noient successivement!

pour d'autres
souffrances par retombées

et d'autres encore
délectation, addiction surannée!

Merci à toi pour ce parfait
pavé lancé dans la mare,
bises Poly
 

Vega46

Maître Poète
#3
On peut parler de néant mais pas de mort à partir du moment où le pas de la conception vient d’être franchi.
Le pire peut alors nous tendre les bras voir le meilleur.
Il faut savoir se satisfaire de l’espace qui s’offre à nous, l’apprivoiser quand cela est possible, car pour certain la vie est hélas synonyme de tourments incessants où aucun
échappatoire n’est envisageable dans une prison sans clé.
Bienvenue sur Créa
Amitiés poétiques
Momo
MLCCACTP