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Prise d'otage ....

lilasys

Maître Poète
#1
Prise d'otage !!

Le désir gagne le large comme une douleur laborieuse
Cette reine sans elle n'abandonne l'essaim
Au prix de ses rêves elle prolonge les rails de train
L'aurore grelotte sous une pluie boudeuse

Les persiennes soufflent les maux de la faucheuse
Prisonnière de cette caserne aux soldats d'airain
C'est l'heure où l'horloge sonne son dédain
Elle enfouit sous l'oreiller l' idée tortueuse

Que celui qui rit de ce frisson maternel
Veuille contempler la brûlure du caramel
Lorsque le sucre fondu enrobe le vide du berceau


La nuit captive le noir qui fait le fond du puits
Quand la nappe d'eau est le drap du caveau
Sans l'enfant les chaînes sont l'unique bruit

LILASYS


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lilasys

Maître Poète
#2
(UNE COPIE FAITE PAR HAMILCAR)
Prise d'otage !!

Le désir prend le large en veine industrieuse
Quand la reine, sans but, n'abandonne l'essaim
Au dépens de son rêve elle accroît le chemin
D'une aurore qui tremble en cette aube boudeuse

La persienne transmet les mots de la faucheuse
Captive d'une geôle aux surveillants d'airain
C'est à l'heure où l'horloge entonne son dédain
Qu'elle enfouit sous coussin cette ombre tortueuse

Que celui qui se rit du frisson maternel
Veuille contempler un brûlant caramel
Quand le sucre fondu fait le vide au berceau

La nuit capte le noir qui fait le fond du puits
Quand le reflet de l'eau sert de drap au caveau,
Sans son enfant, la chaîne est son unique bruit !

Je t'aime
Vae

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luron1er

Administrator
Membre du personnel
#3
Prise de potage ! (d’après prise d’otage de Lilasys)
Juste pour changer l’atmosphère


Le plaisir gagne la marge comme une couleur audacieuse,
Cette veine avec elle, je m’abonne à mes fins,
Au tarif de ses trêves, elle me plonge ses failles, d’entrain,
L'eau d’or sur la biscotte en une pluie houleuse.


Les lèvres soufflent sur les maux de liqueur aqueuse,
Saisonnière en cette casserole aux éclats d'étain,
C'est l'heure où l'horloge sonne l’instant du pain,
Elle enfouit sous l'oseille nos idées croqueuses.


« Que celui qui rit de ce frisson maternel,
Veuille contempler la brûlure du caramel,
Lorsque le sucre fondu enrobe le vide du berceau. »

L’ennui ravive le soir qui fait un rond en puits,
Quand la carafe d'eau n’est qu’au goût de veau,
Quand l'enfant déchaîne en un unique bruit.
 
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