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Pourquoi devrais-je être triste de mourir ?

Madame Maud

Maître Poète
#1
Pourquoi devrais-je être triste de mourir ?

Et si je préférais rire à l’idée de mourir ?

Si je décidais de lui donner un autre sens, celui d’une naissance, du butin d’une vie de labeur, une vie passée à moissonner les champs du savoir ?

J’habillerais de blanc l’ombre de mon corps absent,
Je valserais avec le taijitu comme si je l’avais toujours su !

Et si mourir demain me semblait gai, heureux et triomphant ?
Il suffirait que l’on m’eut appris d’autres dimensions que celle de la vie !

Et si je chantais les louanges du décès comme un hymne du parfait, le trophée des beautés ?
L’impatience de ma jeunesse, l’automne de ma sagesse seraient mères de ma vieillesse.
J’arpenterais alors les voies de la mort comme le plus enviable des sorts.

Et si cette perspective révélait mon essence native ?
Je ne craindrais plus ce côté de la rive.
Je sourirais à la permission de me reposer après avoir tant nagé !

Pourquoi devrais-je pleurer et nier de l’avoir mérité?

Madame Maud
 
#2
Dame Maud permettez moi alors de rire avec vous,
Vous levez le voile sur mes propre réflexions.
J'ai n'ai point votre vécu, ni votre plume...
Mais la façon dont vous en parlé me parle
à moi aussi.
Et si la fin de quelque chose,
n'était en fait que le début d'autre chose?
ou le recommencement?
Et comme vous le dîtes si bien,
si alors ce n'est que la fin du voyage.
Le repos ne serait il pas amplement
mérité...
Je souris à l'idée qu'un jour,
tout comme vous "l'autre côté de la rive ne me fasse plus peur"
 

Madame Maud

Maître Poète
#4
Dame Maud permettez moi alors de rire avec vous,
Vous levez le voile sur mes propre réflexions.
J'ai n'ai point votre vécu, ni votre plume...
Mais la façon dont vous en parlé me parle
à moi aussi.
Et si la fin de quelque chose,
n'était en fait que le début d'autre chose?
ou le recommencement?
Et comme vous le dîtes si bien,
si alors ce n'est que la fin du voyage.
Le repos ne serait il pas amplement
mérité...
Je souris à l'idée qu'un jour,
tout comme vous "l'autre côté de la rive ne me fasse plus peur"
Oh vous avez aussi une bien jolie plume. Quant à ce qui résonne en vous par les mots que je couche sur le lit de la mort, il semble que vos questionnements soient déjà des réponses. Clin d'oeil.
Jolie nuit à vous. Où est le rêve où est la réalité ?
 
Dernière édition:

Madame Maud

Maître Poète
#5
N'oublions jamais que moros (dieu du destin fatal), thanatos (dieu ce la mort) et hypnos (dieu du sommeil) sont tous les trois frères et fils de nyx (dieu de la nuit, première à sortir du Cahors primordial)...

Vie, mort, rêve....ou sont les limites, où est notre vraie vie....la mort n'a de sens que dans un univers où le temps règne en maître....elle n'a pas de sens dans l'espace quantique que nous n'avons pas encore totalement découvert...autan de sources de réjouissance...non ?
Le Cahors primordial ou l'être primal, la constante cosmologique, le temps de Planck, nous avançons justement. C'est amusant que vous fassiez référence à la quantique car c'est exactement ce qui a inspiré ce poème et plus précisément une lecture actuelle avec des références solides sur Bohr, James Jeans et bien d'autres. Tant de réjouissance à sortir de la pensée vrai/faux pour entrer enfin dans la dualité onde/particule.
Bien belle nuit à vous et rêvez bien dans ce rêve que sont nos vies. Clin d'oeil.
 

agrego

Maître Poète
#6
moi je vais être plus simple.....pas primaire!!lol

on a peur de la mort car on voudrait savoir ce qu'il y a là-haut!!!

et parmi tous les proches que j'ai in the SKY.....personne n'est encore venu me rendre compte??lol

Bon je sais c'est assez loin de ton magnifique poéme....MAIS quand même je parle de la mort!!!


Amitiés

Agrégo
 

iboujo

Maître Poète
#8
Oups!alors là ma Momaud nous serons opposées ou complémentaires ,comme tu veux tu choises !!
..en tant que simple mortelle et bien j'ai peur de la Mort dans le sens comment va-telle m'emporter...
mais pour l'aprés..rien pour jojo... que dalle
Un passage sur terre obligé...une mission...
poussiére je suis née ,poussiére je serai...

l'autre rive , la lumiére,le paradis ,la vie éternelle ? des utopies sorties des plus beaux romans..
seules les preuves lues du halot blanc au bout d'un tunnel de ceux qui ont vu la mort de prés et qui en sont revenus..sont VERITES

Cartésienne à donf...pas de preuves tangibles? du vent
La faucheuse ne me fait pas rêver du tout..je la rejette en sa capacité de voler et ma vie et celle des autres..de faire mal au moral de ceux qui restent c'est une garce immorale ,sans scrupule ..
mais pour être plus terre à terre..elle aussi doit avoir son passage obligé..c'est le clone de sa soeur la vie ..l'une allume l'autre éteint...
trop de Monde sur la planéte..c'est le cycle de la vie...
Baisers ma Momaud
 
Dernière édition:
#11
moi je vais être plus simple.....pas primaire!!lol

on a peur de la mort car on voudrait savoir ce qu'il y a là-haut!!!

et parmi tous les proches que j'ai in the SKY.....personne n'est encore venu me rendre compte??lol

Bon je sais c'est assez loin de ton magnifique poéme....MAIS quand même je parle de la mort!!!


Amitiés

Agrégo
Bonjour Agrégô,

Il y a quelques années j'aurai parlé de croyances concernant l'après vie, aujourd'hui le monde de la quantique et d'autres disciplines non contradictoires avec la science mais plutôt complémentaires etayent des preuves.

Voici des petits liens sympa, une lecture que je conseille grandement auX septiques les plus ancrés dans leur scepticisme :

https://www.amazon.fr/bonnes-raison...5173&sr=1-2&keywords=charbonnier+jean+jacques

Le dr Jeffrey Long a ouvert un site internet pour rassembler tous les témoignages de NDE venus du monde entier :
www.nderf.org.

Aucun prosélytisme ne s'est collé sous ma semelle mais on avance.

Bises très amicales
 
#13
Oups!alors là ma Momaud nous serons opposées ou complémentaires ,comme tu veux tu choises !!
..en tant que simple mortelle et bien j'ai peur de la Mort dans le sens comment va-telle m'emporter...
mais pour l'aprés..rien pour jojo... que dalle
Un passage sur terre obligé...une mission...
poussiére je suis née ,poussiére je serai...

l'autre rive , la lumiére,le paradis ,la vie éternelle ? des utopies sorties des plus beaux romans..
seules les preuves lues du halot blanc au bout d'un tunnel de ceux qui ont vu la mort de prés et qui en sont revenus..sont VERITES

Cartésienne à donf...pas de preuves tangibles? du vent
La faucheuse ne me fait pas rêver du tout..je la rejette en sa capacité de voler et ma vie et celle des autres..de faire mal au moral de ceux qui restent c'est une garce immorale ,sans scrupule ..
mais pour être plus terre à terre..elle aussi doit avoir son passage obligé..c'est le clone de sa soeur la vie ..l'une allume l'autre éteint...
trop de Monde sur la planéte..c'est le cycle de la vie...
Baisers ma Momaud
Effectivement complémentaires et je n'aurai aucune prétentions à te contredire car une vision des choses ne se contredit pas.

Par contre , pas de preuve, et bien si de plus en plus mais là aussi on peut aussi bien considérer "qu'il n'y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir" ou aussi légitimement "lorsque l'on veut que quelque chose existe, on finit par le voir".

Pour les vérités je me méfie un peu. Que met-on derrière ce mot ? Nous étudions la réalité par analogies et les analogies ont leurs limites alors nos vérités en ont aussi. Gallile en fut la preuve.
Et puis quelle physique, quelle chimie (mères des preuves) peuvent expliquer un phénomène biologique aussi important que le premier amour ?

Il ne s'agit pas ici de remettre des croyances en cause ni même de créer des clivages, contre ou pour l'au-delà.

J'ai beaucoup plus d'intérêt pour le fait de constater que "les concepts existants ne couvrent qu'une toute petite partie de la réalité. ....Le reste, ce que nous ne comprenons pas, est infini" (Werner Heisenberg). Tout ce que nous ne pouvons pas concevoir existe tout de même.

J'adhère à ton admission de son rôle et de son utilité, à la mort et me garde bien de la taxer d'injuste, ça c'est ma rétorique philosophique. Dans le quotidien j'apprend à l'apprivoiser dès qu'elle rôde autour de moi.

J'aime les cartésiens et j'aime aussi être emporté par l'imagination, "elle est plus importante que le savoir. La connaissance est limitée, tandis que l'imagination englobe le monde entier, stimule le progrès et suscite l'évolution." (EINSTEIN)

Le cycle de la vie et son mystère nous subjuguent ma Jojo et comme il est bon de s'interroger ensemble. Celui qui croit savoir est sans doute déjà mort. Clin d'oeil.

Des bisous tout plein.
 
#14
Moi je me pose une petite question :
Comment peut-on être content d'être vivant alors qu'on ne peut être mécontent d'être mort ?
Parce que les deux ne sont pas contradictoires. Vous suivez depuis toujours ce que j'écris et pouvez y constater comme j'aime la vie, comme son mouvement m'emplie. Celui de la mort n'est pas son contraire. C'est juste ce que l'on nous a appris depuis toujours en occident. Changeons simplement de continent, si vous allez en orient, on vous expliquera de façon aussi convaincue et irréfutable que la mort est l'inverse de la naissance et non pas de la vie. Les deux visions sont intéressantes et discutables.
Peut être que nous faisons un focus trop important sur la vie. Imaginons que je sois tenue informée d'autres dimensions existantes, je ne serai plus face à une fin absolue mais plutôt face à la fin d'un etat. Lorsque je finis un repas, je ne suis pas triste d'avoir manger ni d'avoir finit. Je sais qu'un autre repas viendra mais pour l'instant je suis repue.
Ce qui rend la mort dramatique est l'idée que l'on s'en fait et non pas ce qu'elle est. Beaucoup de témoignages aujourd'hui en Nrde se rejoignent et notre idée est loin, très loin des ressentis récoltés.


Nombres d'ethnies célèbrent la mort, heureuse, joyeuse comme elles celebrent la vie. Notre pensée mecanique, newtonienne nous a embarqué dans une vision binaire de nos vies, peut être pourrions regarder par la lorgnette et y découvrir bien des merveilles sans nier et cracher sur ce qu'il y a de notre côté de la porte ?
Sortir de ces conceptions contradictoires pour goûter la richesse de la complémentarité. C'est si vivant.....


Bises creamicales.
 
Dernière édition:

Fysco

Maître Poète
#16
Parce que les deux ne sont pas contradictoires. Vous suivez depuis toujours ce que j'écris et pouvez y constater comme j'aime la vie, comme son mouvement m'emplie. Celui de la mort n'est pas son contraire. C'est juste ce que l'on nous a appris depuis toujours en occident. Changeons simplement de continent, si vous allez en orient, on vous expliquera de façon aussi convaincue et irréfutable que la mort est l'inverse de la naissance et non pas de la vie. Les deux visions sont intéressantes et discutables.
Peut être que nous faisons un focus trop important sur la vie. Imaginons que je sois tenue informée d'autres dimensions existantes, je ne serai plus face à une fin absolue mais plutôt face à la fin d'un etat. Lorsque je finis un repas, je ne suis pas triste d'avoir manger ni d'avoir finit. Je sais qu'un autre repas viendra mais pour l'instant je suis repue.
Ce qui rend la mort dramatique est l'idée que l'on s'en fait et non pas ce qu'elle est. Beaucoup de témoignages aujourd'hui en Nrde se rejoignent et notre idée est loin, très loin des ressentis récoltés.

Nombres d'ethnies célèbre la mort, heureuse, joyeuse comme elles celebrent la vie. Notre pensée mecanique, newtonienne nous a embarqué dans une vision binaire de nos vies, peut être pourrions regarder par la lorgnette et y découvrir bien des merveilles sans nier et cracher sur ce qu'il y a de notre côté de la porte.
Sortir de ces conceptions contradictoires pour goûter la richesse de la complémentarité. C'est si vivant.....

Bises creamicales.

Pour moi ma mort n'est absolument pas dramatique....imaginez une seconde vivre éternellement...quel enfer !:)
 
E

Emmanuel.

Guest
#20
Pourquoi devrais-je être triste de mourir ?

Et si je préférais rire à l’idée de mourir ?

Si je décidais de lui donner un autre sens, celui d’une naissance, du butin d’une vie de labeur, une vie passée à moissonner les champs du savoir ?

J’habillerais de blanc l’ombre de mon corps absent,
Je valserais avec le taijitu comme si je l’avais toujours su !

Et si mourir demain me semblait gai, heureux et triomphant ?
Il suffirait que l’on m’eut appris d’autres dimensions que celle de la vie !

Et si je chantais les louanges du décès comme un hymne du parfait, le trophée des beautés ?
L’impatience de ma jeunesse, l’automne de ma sagesse seraient mères de ma vieillesse.
J’arpenterais alors les voies de la mort comme le plus enviable des sorts.

Et si cette perspective révélait mon essence native ?
Je ne craindrais plus ce côté de la rive.
Je sourirais à la permission de me reposer après avoir tant nagé !

Pourquoi devrais-je pleurer et nier de l’avoir mérité?

Madame Maud
Certes..Cependant, "essence native" ou pas, la peur du grand néant suffoque le penseur. Nous sommes des êtres affligés de cet impédimenta dont sont indoués les animaux : la conscience...Dans le Talmud, il est écrit que l'intelligence lorsqu'elle s'accroit, accroit la douleur. La mort est l'ultime énigme sur laquelle les mots échouent comme des nefs sur des eaux démontées..