Pour un écu, dans l’air nait un nouvel œil !
Tirade Ecu r Oeil
Tout-à-coup je change de peau inondé de lumière,
Ma queue en clé de sol fait le va-et-vient,
En merveilles mes yeux au regard sans bannières,
Visent l’alentour quittant mon nid, chantent son péruvien*
Sur ce tronc, branches en V, Ô victoire sur l’homme !
Quelques folioles en calice veillent les perles de rosée !
Elles lustrent ma fourrure, un délice en doux arôme,
Irisée, flambant roux, « chevelure » chaude bien dosée*.
Dès la taille adulte je deviens économe
Je dors dans un berceau d’oiseaux, abandonné,
Guidé d’us et coutumes de mes parents pour mon home ;
J’affûte mes incisives sur bois désordonné.
Je joue à la fourmi récoltant les insectes,
Champignons, vers, un tout qui traîne sous vos pieds,
Une infinité de glands conifères que je détecte
Pour la provision d’hiver sur laquelle je m’assieds !
Et comme vous, l’escargot, l’œuf d’oisillon, j’apprécie !
Grâce à mon odorat je retrouve des coins cachés ;
Rien ne reste perdu, tout est quête que je remercie !
Vous me souriez, l’harmonie de mon corps vaut sa psychée!
J’aime mes menottes comme tous enfants espiègles
Entre mes quenottes je croque le divin !
Je me sens malin comme un singe assis sur vos règles
Tout le monde fort gentil ! tout le monde fin devin !
« Tiouk ! tiouk ! tiouk ! voici mon cri de colère !
Se dresse en moi un long mécontentement !
Mon ami le chien se tient aux abois, fidèle compère,
Croix de feu, croix de bois signe votre testament !
Vous, cet arbre, son tronc sans cervelle s’entête !
Vous, les humains vous faites et transgressez sans loi !
Vous, gigolos rien qu’à l’affût de vives fêtes
Pour vous trouver ivres espérant la sainte Eloi !*
Ouah-Ouah-Ouah ! Entendez ce hurlement de canines
Chez certains maîtres heureux, chez d’autres malheureux !
Abandonnés tels les gens sur trottoir en famine
Avez-vous des yeux pour chasser le délit cieux ?
Vous portez un couteau économique légumes
Mais ne savez rien faire en mesure d’efforts !
C’est frustrant en cet ère où le gaspillage s’allume ;
Et « Tiouk ! tiouk ! tiouk ! Ouah-Ouah-Ouah en gueules, tout fort !
Métalliers, l’artisanat dans tous les arts, leur gloire,
Ce retour magique intéresse bien des Esprits
Restez, Vous, et non argent et sa foire
Construisez, bâtissez, en Compagnons surpris !
Voyez, pauvre mais riche, je niche en hauts porte feuilles
Sur la rame, suspendu, je joue l’harmonie sur fil,
Je jongle avec les noix et même sur votre seuil
Je reçois les miettes en votre main elles défilent !
Lors, tout en grâce mon orbite, en merci s’aiguise
Je sors de ma poche un ECU en sommeil d’or,
Celui de mes aïeux, que rien ne déguise
J’applaudis d’un ŒIL mon père ECUREUIL qui ne dort!
Où se trouvent vos racines, dès l’automne,
Pour amasser la nourriture des hivers frileux,
Laisser reposer la terre en saison monotone ?
Moi, écolo l’ignorant, pratique offertoire méticuleux !
Polymnie2
J'ai corrigé ma faute masculine par féminine (psyché)
Tirade Ecu r Oeil
Tout-à-coup je change de peau inondé de lumière,
Ma queue en clé de sol fait le va-et-vient,
En merveilles mes yeux au regard sans bannières,
Visent l’alentour quittant mon nid, chantent son péruvien*
Sur ce tronc, branches en V, Ô victoire sur l’homme !
Quelques folioles en calice veillent les perles de rosée !
Elles lustrent ma fourrure, un délice en doux arôme,
Irisée, flambant roux, « chevelure » chaude bien dosée*.
Dès la taille adulte je deviens économe
Je dors dans un berceau d’oiseaux, abandonné,
Guidé d’us et coutumes de mes parents pour mon home ;
J’affûte mes incisives sur bois désordonné.
Je joue à la fourmi récoltant les insectes,
Champignons, vers, un tout qui traîne sous vos pieds,
Une infinité de glands conifères que je détecte
Pour la provision d’hiver sur laquelle je m’assieds !
Et comme vous, l’escargot, l’œuf d’oisillon, j’apprécie !
Grâce à mon odorat je retrouve des coins cachés ;
Rien ne reste perdu, tout est quête que je remercie !
Vous me souriez, l’harmonie de mon corps vaut sa psychée!
J’aime mes menottes comme tous enfants espiègles
Entre mes quenottes je croque le divin !
Je me sens malin comme un singe assis sur vos règles
Tout le monde fort gentil ! tout le monde fin devin !
« Tiouk ! tiouk ! tiouk ! voici mon cri de colère !
Se dresse en moi un long mécontentement !
Mon ami le chien se tient aux abois, fidèle compère,
Croix de feu, croix de bois signe votre testament !
Vous, cet arbre, son tronc sans cervelle s’entête !
Vous, les humains vous faites et transgressez sans loi !
Vous, gigolos rien qu’à l’affût de vives fêtes
Pour vous trouver ivres espérant la sainte Eloi !*
Ouah-Ouah-Ouah ! Entendez ce hurlement de canines
Chez certains maîtres heureux, chez d’autres malheureux !
Abandonnés tels les gens sur trottoir en famine
Avez-vous des yeux pour chasser le délit cieux ?
Vous portez un couteau économique légumes
Mais ne savez rien faire en mesure d’efforts !
C’est frustrant en cet ère où le gaspillage s’allume ;
Et « Tiouk ! tiouk ! tiouk ! Ouah-Ouah-Ouah en gueules, tout fort !
Métalliers, l’artisanat dans tous les arts, leur gloire,
Ce retour magique intéresse bien des Esprits
Restez, Vous, et non argent et sa foire
Construisez, bâtissez, en Compagnons surpris !
Voyez, pauvre mais riche, je niche en hauts porte feuilles
Sur la rame, suspendu, je joue l’harmonie sur fil,
Je jongle avec les noix et même sur votre seuil
Je reçois les miettes en votre main elles défilent !
Lors, tout en grâce mon orbite, en merci s’aiguise
Je sors de ma poche un ECU en sommeil d’or,
Celui de mes aïeux, que rien ne déguise
J’applaudis d’un ŒIL mon père ECUREUIL qui ne dort!
Où se trouvent vos racines, dès l’automne,
Pour amasser la nourriture des hivers frileux,
Laisser reposer la terre en saison monotone ?
Moi, écolo l’ignorant, pratique offertoire méticuleux !
Polymnie2
J'ai corrigé ma faute masculine par féminine (psyché)
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