Portrait Simonetta Vespucci de Botticelli
Sur un arrière plan sombre et uni se détache la représentation profilée – caractéristique des peintures de la noblesse florentines de la renaissance – de « La sans pareille » ou « la Bella Simonetta » comme l’aimait à dire son entourage…Simonetta Vespucci resta l incarnation de la beauté au-delà même de sa disparition prématurée
Effigie incontestable du grand maitre (le printemps, naissance de Vénus…) du peintre Piero di Cosimo et muse posthume du poète Politien cette jeune femme représentait la perfection de l’esthétique, l’éclat de la splendeur…
J’imagine Botticelli en son atelier : plissant les yeux, tenant d’une main ferme son crayon pour tracer les lignes et les contours afin de définir son modèle en une quintessence de perfection…Enfin la grâce respire, transparait, se dévoile…En sa palette, ivoire et touches de tendre rose afin d’illuminer la pureté de ce visage à l’harmonie parfaite…Mais cette œuvre fut conçue vers 1480 et son égérie emportée par la tuberculose en 1476…
Un regard mélancolique, un sourire triste…A quoi pouvait-elle songer ? A la mort qui l’avait emportée au seuil de sa magnificence ? Regrettait-t-elle de ne jamais pouvoir cueillir les fruits de l’automne ?
Sa chevelure me reste énigmatique…une coiffure savamment élaborées, entrelacée de rubans et de perles, surmontée d’un rubis d’où s’accrochent une envolée de plumes légères (déposées par un ange ?) et ces quelques boucles serpentines rappelant la damnation biblique..
Son long cou gracieux s’orne de fins cercles d’or sur lesquels se pare un médaillon, vêtue d’une toilette simple agrémentée d’une lourde cordelette elle offre en seul apparat sa physionomie fascinante et intemporelle immortalisée par Botticelli.
Sur un arrière plan sombre et uni se détache la représentation profilée – caractéristique des peintures de la noblesse florentines de la renaissance – de « La sans pareille » ou « la Bella Simonetta » comme l’aimait à dire son entourage…Simonetta Vespucci resta l incarnation de la beauté au-delà même de sa disparition prématurée
Effigie incontestable du grand maitre (le printemps, naissance de Vénus…) du peintre Piero di Cosimo et muse posthume du poète Politien cette jeune femme représentait la perfection de l’esthétique, l’éclat de la splendeur…
J’imagine Botticelli en son atelier : plissant les yeux, tenant d’une main ferme son crayon pour tracer les lignes et les contours afin de définir son modèle en une quintessence de perfection…Enfin la grâce respire, transparait, se dévoile…En sa palette, ivoire et touches de tendre rose afin d’illuminer la pureté de ce visage à l’harmonie parfaite…Mais cette œuvre fut conçue vers 1480 et son égérie emportée par la tuberculose en 1476…
Un regard mélancolique, un sourire triste…A quoi pouvait-elle songer ? A la mort qui l’avait emportée au seuil de sa magnificence ? Regrettait-t-elle de ne jamais pouvoir cueillir les fruits de l’automne ?
Sa chevelure me reste énigmatique…une coiffure savamment élaborées, entrelacée de rubans et de perles, surmontée d’un rubis d’où s’accrochent une envolée de plumes légères (déposées par un ange ?) et ces quelques boucles serpentines rappelant la damnation biblique..
Son long cou gracieux s’orne de fins cercles d’or sur lesquels se pare un médaillon, vêtue d’une toilette simple agrémentée d’une lourde cordelette elle offre en seul apparat sa physionomie fascinante et intemporelle immortalisée par Botticelli.