Poétesse, je récite à l’univers le soleil de ma Féminité
Laisse-moi t’offrir à genoux, comme chaque matin, ma Vénérée, ma Sirène,
ces brassées de violettes blanches que j’ai cueillies
pour toi à l’aurore parmi les diocèses des bocages,
le coeur empli d’amour et de dévotion.
ces brassées de violettes blanches que j’ai cueillies
pour toi à l’aurore parmi les diocèses des bocages,
le coeur empli d’amour et de dévotion.
Les paupières des arbres ruissellent d’harmonie
à l’énoncé de ton nom,
les oiselles psalmodient à tout instant l’exquisité de ta Grâce,
quand tu marches, diaphane, adossée à la cathédrale des saisons,
à l’énoncé de ton nom,
les oiselles psalmodient à tout instant l’exquisité de ta Grâce,
quand tu marches, diaphane, adossée à la cathédrale des saisons,
redis-moi encore des odes de langueurs,
emprisonne-moi dans l’anse de tes bras,
j’ai tant besoin de ta délicatesse,
et de la volupté de tes baisers.
emprisonne-moi dans l’anse de tes bras,
j’ai tant besoin de ta délicatesse,
et de la volupté de tes baisers.
Tu es Lumière, et tendresse,
enchante-moi avec le frôlement de tes lèvres et de tes paumes
dessus la virginité de mes seins de lascivité,
dessus le roselet de ma Fourrure-corolle,
enchante-moi avec le frôlement de tes lèvres et de tes paumes
dessus la virginité de mes seins de lascivité,
dessus le roselet de ma Fourrure-corolle,
contemple-moi, mes gémissements de Grâce montent
vers l’infini des zéphyrs, vers les bourgs,
vers les montagnes, vers la ferveur des étoiles,
vers l’océan de ma Jouissance.
vers l’infini des zéphyrs, vers les bourgs,
vers les montagnes, vers la ferveur des étoiles,
vers l’océan de ma Jouissance.
Poétesse, je récite à l’univers le soleil de ma Féminité,
scandée par Sappho de Lesbos,
encense le printemps de ma Beauté,
ma Chair appelle ta Chair,
scandée par Sappho de Lesbos,
encense le printemps de ma Beauté,
ma Chair appelle ta Chair,
délivre-moi des messages d’impudeur,
notre couche sait la fièvre de tes chatteries,
asservis-moi de douceur, possède-moi,
vendange le lait de mes noces.
notre couche sait la fièvre de tes chatteries,
asservis-moi de douceur, possède-moi,
vendange le lait de mes noces.
Les voiles des nuages apparaissent maintenant derrière notre croisée,
cependant, je n’en ai que faire, car seul m’importe
l’or de ma Passion, et le sacerdoce de mes sens grisés.
Ô ma Maîtresse, viens vers moi,
cependant, je n’en ai que faire, car seul m’importe
l’or de ma Passion, et le sacerdoce de mes sens grisés.
Ô ma Maîtresse, viens vers moi,
effeuille ma micro-robe, mes escarpins,
et mes bas de soie, fais de même, puis
berce-moi contre tes mamelons, offre-moi le calice de ta sensualité,
canonise-moi, fais de moi ta suivante à jamais, je te l’ordonne !
et mes bas de soie, fais de même, puis
berce-moi contre tes mamelons, offre-moi le calice de ta sensualité,
canonise-moi, fais de moi ta suivante à jamais, je te l’ordonne !
Sophie Rivière
