Poème ma peau de ciel, divinise-moi de ta Douceur
Ô ma Sirène, ma vie, mon oasis,
poème ma peau de ciel,
divinise-moi de ta Douceur, et de ta Grâce,
emmène-moi en ta maison sans murs,
poème ma peau de ciel,
divinise-moi de ta Douceur, et de ta Grâce,
emmène-moi en ta maison sans murs,
là où règnent à jamais les vaisseaux des oiselles,
et les gerbes de soleil, parmi les diocèses des bocages,
l’érable sait la liberté des bruyères,
conte-moi la joue des écorces,
et les gerbes de soleil, parmi les diocèses des bocages,
l’érable sait la liberté des bruyères,
conte-moi la joue des écorces,
dessus le lichen des nuées.
La terre connaît depuis toujours le printemps de mes escarpins,
ouvre-moi le fleuve de tes bras,
gravis l’arche de mes seins de tendresse,
La terre connaît depuis toujours le printemps de mes escarpins,
ouvre-moi le fleuve de tes bras,
gravis l’arche de mes seins de tendresse,
écoute la fraîcheur de ma voix, et la messe d’un ru,
arpente l’arc-en-ciel de mon visage,
lisse avec tes paumes ardentes
la pluie de ma longue chevelure d’ébène,
arpente l’arc-en-ciel de mon visage,
lisse avec tes paumes ardentes
la pluie de ma longue chevelure d’ébène,
moi qui ne suis rien sans Toi,
inscris en la coupe de mes paumes,
et sur l’ombre de mes paupières, des vers de satin, car
les marées de mon coeur me portent sans cesse vers Toi.
inscris en la coupe de mes paumes,
et sur l’ombre de mes paupières, des vers de satin, car
les marées de mon coeur me portent sans cesse vers Toi.
Les rivages du Loir fredonnent nos cris de Passion,
les champs gardent l’empreinte de nos bourgeons d’ivresse,
laisse-moi t’écrire l’épopée de ta Lumière,
toi qui m’édictes l’alliance de nos baisers,
les champs gardent l’empreinte de nos bourgeons d’ivresse,
laisse-moi t’écrire l’épopée de ta Lumière,
toi qui m’édictes l’alliance de nos baisers,
le cahier bleu du silence fête
la délicatesse de notre flamme,
reçois l’hommage de ma magnificence
dès que tu me possèdes sur l’autel des mondes.
la délicatesse de notre flamme,
reçois l’hommage de ma magnificence
dès que tu me possèdes sur l’autel des mondes.
Un menuet d’étoiles monte maintenant vers le jardin du zénith,
la brune étend son châle d’infini,
rayonne sur les ogives de mon sexe,
cueille-moi des ombrelles de béatitude,
la brune étend son châle d’infini,
rayonne sur les ogives de mon sexe,
cueille-moi des ombrelles de béatitude,
calligraphie l’écho de mon Désir,
et, sur le sang des sources,
face à la clameur des saules,
éclos en moi !
et, sur le sang des sources,
face à la clameur des saules,
éclos en moi !
Sophie Rivière