Lui
Mon âme a son secret, ma vie a son mystère
Un Amour éternel un moment s'est conçu
Le mal est sans espoir, aussi j'ai du le taire
Et celle qui l'a fait, n'en a jamais rien su.
Elle
Mon Cher, vous m'amusez ,de faire mystère
De cet Amour immense ,bien sur, que je l'ai lu
Vous êtes bien naïf , d'avoir voulu le taire
Avant qu'il ne fut né, je crois que je l'ai vu.
Lui
Hélas! j'ai passé prés d'Elle inaperçu
Toujours à ses cotés et pourtant solitaire
J'aurai jusqu'au bout fait mon temps sur terre
N' osant rien demandé et n' ayant rien reçu.
Elle
Pouviez -vous ,m'adorant passer inaperçu
En vivant prés de moi, vous sentir solitaire
De vous, il dépendait, d'être heureux sur terre
Il fallait demander et vous auriez tout eu .
Lui
Pour Elle, quoique Dieu , l'ai faite tendre
Elle ira son chemin, distraite sans entendre
Mon murmure d'Amour élevé sur ses pas
Transi ,je resterai sans faire de faux pas .
Elle
Apprenez ,qu'une Dame au cœur épris et tendre
Souffre de suivre ainsi son chemin sans attendre
L'aveu qu'elle espérait trouver à chaque pas
Démunie de sentiments , ainsi elle restera .
Lui
A l'austère devoir, pieusement fidèle
Elle dira lisant ,ces vers tous remplis d'Elle
Qui est donc cette femme? Elle ne comprendra pas
A l'église , le banc compagnon , lui expliquera
Elle
Forcément aux devoirs ,il est bon d'être fidèle
J'ai compris, voyez-vous ces vers emplis de moi
C'est vous , mon pauvre Ami, qui ne comprenez pas
Faudrait -il mener au bout vos émois pour Elle.
PS
Un vocabulaire de salon ,
emprunté au XIX iéme siècle.
Mon âme a son secret, ma vie a son mystère
Un Amour éternel un moment s'est conçu
Le mal est sans espoir, aussi j'ai du le taire
Et celle qui l'a fait, n'en a jamais rien su.
Elle
Mon Cher, vous m'amusez ,de faire mystère
De cet Amour immense ,bien sur, que je l'ai lu
Vous êtes bien naïf , d'avoir voulu le taire
Avant qu'il ne fut né, je crois que je l'ai vu.
Lui
Hélas! j'ai passé prés d'Elle inaperçu
Toujours à ses cotés et pourtant solitaire
J'aurai jusqu'au bout fait mon temps sur terre
N' osant rien demandé et n' ayant rien reçu.
Elle
Pouviez -vous ,m'adorant passer inaperçu
En vivant prés de moi, vous sentir solitaire
De vous, il dépendait, d'être heureux sur terre
Il fallait demander et vous auriez tout eu .
Lui
Pour Elle, quoique Dieu , l'ai faite tendre
Elle ira son chemin, distraite sans entendre
Mon murmure d'Amour élevé sur ses pas
Transi ,je resterai sans faire de faux pas .
Elle
Apprenez ,qu'une Dame au cœur épris et tendre
Souffre de suivre ainsi son chemin sans attendre
L'aveu qu'elle espérait trouver à chaque pas
Démunie de sentiments , ainsi elle restera .
Lui
A l'austère devoir, pieusement fidèle
Elle dira lisant ,ces vers tous remplis d'Elle
Qui est donc cette femme? Elle ne comprendra pas
A l'église , le banc compagnon , lui expliquera
Elle
Forcément aux devoirs ,il est bon d'être fidèle
J'ai compris, voyez-vous ces vers emplis de moi
C'est vous , mon pauvre Ami, qui ne comprenez pas
Faudrait -il mener au bout vos émois pour Elle.
PS
Un vocabulaire de salon ,
emprunté au XIX iéme siècle.