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Plaisirs corporels.

Teddy38

Poète libéré
#1
Ces plaisirs, nous ne vivons que pour eux
S’ils nous touchent nous en sommes heureux
Enfant déjà, par reflex, nous les cherchons
Notre vie durant nous les espérons.

C’est d’abord tout bébé que nous les rencontrons
Quand du lait de notre mère nous nous nourrissons
C’est tout ce que nous demandons pour être bien
Repu, heureux, la tête déjà appuyée sur un sein.

Puis le temps passant d’autres plaisirs apparaissent
Certains même peuvent nous laisser en détresse
En sport une prise de risque inconsidérée
L’alcool aussi peut nous faire chavirer.

Mais de toute la vie, incontestablement, le plaisir le plus grand
Et celui que sans retenue se donnent deux amants
Celui la et au dessus de tout, rien ne peut le surpasser
Sur les cimes du bonheur il nous laisse épuisés.

Je ne connais rien de plus merveilleux, de plus puissant
Que des lèvres unies par un subtil effleurement
Que la peau qui frissonne sous la caresse d’une main
Que le baiser posé sur la pointe d’un sein.

Comment ne pas être transporté au nirvana
Quand l’autre sans retenue se pâme dans vos bras
Dans un sublime et très doux corps a corps
Vouloir que cela dure encore et encore.

Tout prendre pour tout mieux donner
Les plus folles de caresses ne pas se refuser
Chercher le bonheur de l’autre comme un dément
Etre son maître absolu et son esclave consentant.

Caresser une cuisse, une hanche, un sein, découvrir l’éternelle Eve
Faire frissonner la peau de son amante, la voir se mordre les lèvres
Retenir son souffle pour mieux l’entendre soupirer
Sentir dans son propre corps les caresses qu’on lui fait.

Et quand intimement mélangés dans un sublime éblouissement
Leurs corps ne faisant plus qu’un, secoués par un ultime tremblement
Des éclairs traversent leur tête lancés comme les bisons d’un troupeau
Ils connaissent avec ravissement ce que la vie donne de plus beau.

Enfin repus et rassasiés pour un temps
Arrive la divine détente pour les heureux amants
Dans les bras l’un de l’autre ils peuvent, en se cajolant, se féliciter
D’avoir à leurs corps adorés le meilleur des plaisirs donné.
 

saoirse

Maître Poète
#2
Je ne peux qu'abonder dans le sens de ce texte qui dit des transports bien familiers :)
C'est magique quand les corps se connaissent et dansent ensemble, comme ils sont doux les soupirs de l'amante, ses alarmes et ses gestes précis, sa bouche qui vient boire à la source des gémissements, le coeur qui s'emballe et les membres qui tremblent, la vision qui se voile et le corps qui exulte face à ces gestes précis ou ses mots délirants. Et puis cette tendresse lorsqu'après la tempête on reste toute tremblante secouée de réplique et qu'on voudrait dormir sur le sein de la belle.