Pieds de vignes.
Vois-tu là-bas se lever le soleil noir.
En cette saison, esprit d’un vertige.
Le reflet d’une lune qui se pose sur le trottoir.
Et le raisin est cueilli finement en prestige.
Vois-tu là-bas un horizon qui s’enfuit,
happé par une houle d’une mer en furie.
Le hasard happe l’âme qui s’y frotte,
et le brave marin a froid et grelotte.
L’eunuque de la pensée frivole gouverne,
un harem d’idiots jetés en sa poubelle,
alors que les esprits curieux et rebelles
se cachent aux sombres lueurs des tavernes.
Difficile de considérer les distances
Autant fusiller et décapiter les statues.
Mettre sa tête dans un trou en Constance.
Ignorer l’intelligence que l’on tue.
Dressons la cathédrale du savoir
Pissons sur l’idéal en devoir
Offrons un avenir sans nuages
Soyons, alors, vignes et cépages.
Loïc ROUSSELOT
Vois-tu là-bas se lever le soleil noir.
En cette saison, esprit d’un vertige.
Le reflet d’une lune qui se pose sur le trottoir.
Et le raisin est cueilli finement en prestige.
Vois-tu là-bas un horizon qui s’enfuit,
happé par une houle d’une mer en furie.
Le hasard happe l’âme qui s’y frotte,
et le brave marin a froid et grelotte.
L’eunuque de la pensée frivole gouverne,
un harem d’idiots jetés en sa poubelle,
alors que les esprits curieux et rebelles
se cachent aux sombres lueurs des tavernes.
Difficile de considérer les distances
Autant fusiller et décapiter les statues.
Mettre sa tête dans un trou en Constance.
Ignorer l’intelligence que l’on tue.
Dressons la cathédrale du savoir
Pissons sur l’idéal en devoir
Offrons un avenir sans nuages
Soyons, alors, vignes et cépages.
Loïc ROUSSELOT