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peur de le perdre

lablomde

Nouveau poète
#1
Désormais, il fallait réfléchir à comment les prochains mois se dérouleront. Dans la peur, bien sûr. La peur que tout bascule. Que l'être frappé lâche prise. Que la vie fasse le mauvais choix. Dans le stresse aussi. Le stresse de passer la porte de l'hopital, de demanedr la chambre du malade, et qu'arriver à l'etage, le lit soit fait, vide, et qu'on apprenne qu'il était mort dans la nuit. Dans la haine. La haine de savoir que le compte à rebours avançait à toute vitesse. Que tout l'argent du monde n'y ferait rien.
Dans le désespoir. Certains moments, il n'y aura plus d'espoirs. Les bras vous lâcheront, vos pieds frapperont dans toutes les portes, vos seront humides, vous serez fébriles. Dans votre coeur. Il y aura une sorte de déménagement. L'être aimé commencera à partir tout doucement, à faire ses cartons, et à disparaître tout doucement, jusqu'au jour ou vous n'entendrez plus ses blagues, son rire, sa voix, vous ne verrez plus ses yeux rieurs, vous ne pourrez plus prendre ses mains et les poser tout contre votre coeur.
Dans l'interrogation. Vous vous demandrez comment vous vivrez sans lui (ou sans elle). Vous pleurerez chaque soir. VOtre oreiller sera inondé de larmes. Les souvenirs, vous n'oserez même plus y penser, de peur que votre vue se brouille, et que les larmes coulent. On vous dira de sourire. De rire, de rester heureux. Que tout cela finira par devenir un bon souvenir. Mais comment ? Comment pouvoir oublier une personne avec qui vous avez passé une partie de votre vie, avec qui vous avez rie pendant des heures, avec qui vous êtes sortie...
On ne demanderait qu'une minute de plus pour parler avec. On ne demanderait qu'une seconde de plus pour pouvoir le voir à nouveau. On ne demanderai qu'à le prendre dans ses bras encore une fois. De le toucher une dernière fois. La mort est la pire chose qui puisse arriver. Et juste avant la mort, il y a souvent la maladie...
 
#2
Très triste mais magnifique , oui quand la mort frappe elle emporte toute la joie des familles et des amis ... La et la triste réalité . Courage