Petite feuille d'érable...
Ce matin petite feuille d'érable tu t'es posée au bord de ma fenêtre.
Ô ! rouge étoile offrant ton ultime beauté par mère Nature donnée,
Toi si fragile et pourtant si jolie au creux d'une main bientôt fanée,
Tu m'as fait rêver, rêver du temps jadis, de ses plaisirs champêtres.
C'était le temps des années folles où l'on croyait encore au bonheur,
Où l'on ne comptait pas les jours, les mois et les années qui passent.
Espoir, amour chevillés au corps, oubliant les heures qui trépassent.
Envols d'érables étonnez-moi encore, faites-moi oublier le malheur.
Étoiles de sang, étoiles d'or, emportez-moi loin d'ici vers ce monde
D'où nul ne revient, laissez moi en pensée vous accompagner loin,
Si loin que je ne puisse assister à cette décadence, en être le témoin,
Je veux fermer les yeux sur ce quotidien impitoyable trop immonde.
Flottons au-dessus des blancs nuages et batifolons tels des enfants,
Retrouvons ceux que j'aime pour leur dire comme ils me manquent,
Côtoyons les anges pour ne pas entendre le cri de ceux qui banquent
Aux tapis de l'avidité, qui jouent et misent sur tout, les insouciants...
Ô ! petite feuille d'érable je m'égare, toi venue déposer tout ton éclat
Sur ma croisée, toi qui ignores l'étrange spleen des temps modernes,
Merci pour cet instant de magie, d'avoir animé leurs décors si ternes,
Pour ce théâtre à ciel ouvert où dansent encore tes amies du Canada.
Ce matin petite feuille d'érable tu t'es posée au bord de ma fenêtre.
Ô ! rouge étoile offrant ton ultime beauté par mère Nature donnée,
Toi si fragile et pourtant si jolie au creux d'une main bientôt fanée,
Tu m'as fait rêver, rêver du temps jadis, de ses plaisirs champêtres.
C'était le temps des années folles où l'on croyait encore au bonheur,
Où l'on ne comptait pas les jours, les mois et les années qui passent.
Espoir, amour chevillés au corps, oubliant les heures qui trépassent.
Envols d'érables étonnez-moi encore, faites-moi oublier le malheur.
Étoiles de sang, étoiles d'or, emportez-moi loin d'ici vers ce monde
D'où nul ne revient, laissez moi en pensée vous accompagner loin,
Si loin que je ne puisse assister à cette décadence, en être le témoin,
Je veux fermer les yeux sur ce quotidien impitoyable trop immonde.
Flottons au-dessus des blancs nuages et batifolons tels des enfants,
Retrouvons ceux que j'aime pour leur dire comme ils me manquent,
Côtoyons les anges pour ne pas entendre le cri de ceux qui banquent
Aux tapis de l'avidité, qui jouent et misent sur tout, les insouciants...
Ô ! petite feuille d'érable je m'égare, toi venue déposer tout ton éclat
Sur ma croisée, toi qui ignores l'étrange spleen des temps modernes,
Merci pour cet instant de magie, d'avoir animé leurs décors si ternes,
Pour ce théâtre à ciel ouvert où dansent encore tes amies du Canada.
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