Petit déjeuner en Famille ….
Au fond de cette lointaine campagne où nul être passe,
Les fenêtres ouvertes à la brise, miroitent le paysan,
Attelé dès l’aube à sa besogne, l’engrais fertilisant,
Son champs de céréales jusqu’au crépuscule, ne se lasse,
Elle baille, naît du sommeil où s’épuise la pensée,
Ses chimères engourdies sur une étoile, tracent le vent,
Celui qui escalade son étendue souvenir d’enfant,
Sur l’immense nuage blanc au croquis romancé,
Dans sa cuisine où le petit déjeuner se concocte,
Pain, beurre, confiture, sucre, fruits, café, œufs et lait,
Les vieux amis voisins se radinent en antennes-relais,
La basse cour, la vache, la chèvre et l’âne, le docte,
Sous la chemise de nuit vaporeuse en coton d’époque,
Les cheveux emmêlés et le regard perdu au loin,
A tâtons, elle consulte le placard du bon coin,
A la bonne trouvaille d’une cuillère et d’un bol vioque,
La tablée de chêne où l’art a autorité sur zéro convive,
Rassemble le chien et le chat posés sans discrétion,
L’un, l’air pataud à la patte lourde en méditation,
Face au chat en roulade dont le poil, il lessive,
Assise sur la chaise paillée, l’indiscrète bancale,
Le carrelage douteux, aux dires d’un ancien habitant,
Elle berce son cul et prend ceci pour argent comptant,
Qu’importe son règne, elle se contente d’une cale,
La bouilloire siffle s’est le début d’une longue dispute,
Qui sera le premier servi ? Toujours matinale question,
Entre les deux compères et la poule en mode gestion,
Elle lève les bras au ciel, se sert et cloue la cocote minute,
Les langues pendues n’ajoutent foi à cette sacrée manie
Les yeux dans les yeux, elle attend le premier assassin
Le sablier s’écoule, il n’y aura de sang sous le mocassin
La partie est jouée, la parole silencieuse en pétomanie
Qu’il est bon ce moment où la bouche se gourmande
Chacun en son plaisir, mutisme, la ferme, motus cousu
Quand par mégarde, l’abeille s’invite au buffet, mis à nu
Les bestiaux déclinent la voleuse de confiture, sa quémande
Elle est si jolie battant des ailes, sollicite la pose
Pas l’intention pour cette intruse, de partir sans son butin !
L’âne avec éloquence d’un phrasé, d’un vague latin
Signifie, que le partage pour cet insecte est peu de chose !
Les œillades tournent et retournent toute la pièce,
Couper court, ce brouhaha qui troue le journal,
La porte ouverte pour celui qui se la joue chacal,
L’abeille tranquille butine, elle oublie le pince-fesse.
Maîtresse accoudée à la fenêtre, jouit de la nature,
Elle courtise ces terres inconnues fleuries de coquelicots,
La paix sur les murs lézardés de trompettes de Jéricho,
Nul à ce jour ne nuit à ce paysage qu’un horizon ne rature.
LILASYS…..
Au fond de cette lointaine campagne où nul être passe,
Les fenêtres ouvertes à la brise, miroitent le paysan,
Attelé dès l’aube à sa besogne, l’engrais fertilisant,
Son champs de céréales jusqu’au crépuscule, ne se lasse,
Elle baille, naît du sommeil où s’épuise la pensée,
Ses chimères engourdies sur une étoile, tracent le vent,
Celui qui escalade son étendue souvenir d’enfant,
Sur l’immense nuage blanc au croquis romancé,
Dans sa cuisine où le petit déjeuner se concocte,
Pain, beurre, confiture, sucre, fruits, café, œufs et lait,
Les vieux amis voisins se radinent en antennes-relais,
La basse cour, la vache, la chèvre et l’âne, le docte,
Sous la chemise de nuit vaporeuse en coton d’époque,
Les cheveux emmêlés et le regard perdu au loin,
A tâtons, elle consulte le placard du bon coin,
A la bonne trouvaille d’une cuillère et d’un bol vioque,
La tablée de chêne où l’art a autorité sur zéro convive,
Rassemble le chien et le chat posés sans discrétion,
L’un, l’air pataud à la patte lourde en méditation,
Face au chat en roulade dont le poil, il lessive,
Assise sur la chaise paillée, l’indiscrète bancale,
Le carrelage douteux, aux dires d’un ancien habitant,
Elle berce son cul et prend ceci pour argent comptant,
Qu’importe son règne, elle se contente d’une cale,
La bouilloire siffle s’est le début d’une longue dispute,
Qui sera le premier servi ? Toujours matinale question,
Entre les deux compères et la poule en mode gestion,
Elle lève les bras au ciel, se sert et cloue la cocote minute,
Les langues pendues n’ajoutent foi à cette sacrée manie
Les yeux dans les yeux, elle attend le premier assassin
Le sablier s’écoule, il n’y aura de sang sous le mocassin
La partie est jouée, la parole silencieuse en pétomanie
Qu’il est bon ce moment où la bouche se gourmande
Chacun en son plaisir, mutisme, la ferme, motus cousu
Quand par mégarde, l’abeille s’invite au buffet, mis à nu
Les bestiaux déclinent la voleuse de confiture, sa quémande
Elle est si jolie battant des ailes, sollicite la pose
Pas l’intention pour cette intruse, de partir sans son butin !
L’âne avec éloquence d’un phrasé, d’un vague latin
Signifie, que le partage pour cet insecte est peu de chose !
Les œillades tournent et retournent toute la pièce,
Couper court, ce brouhaha qui troue le journal,
La porte ouverte pour celui qui se la joue chacal,
L’abeille tranquille butine, elle oublie le pince-fesse.
Maîtresse accoudée à la fenêtre, jouit de la nature,
Elle courtise ces terres inconnues fleuries de coquelicots,
La paix sur les murs lézardés de trompettes de Jéricho,
Nul à ce jour ne nuit à ce paysage qu’un horizon ne rature.
LILASYS…..