La philosophie d'une jeune fille de 17ans
Qui songe à un monde meilleur que celui qui disparaît.
Le regard des gens qui courent après le temps,
Qui se plaignent de leur malheur et ne peuvent plus crier.
Des maux dans le ventre, de la douleur...
Coulissés sous des décors d'un passé qui reste flou,
Se mêlant à des parfums purs mais sans odeurs,
Imprimés sur des maigres corps que l'été rends fous...
De la fausse musique sous un coeur sanglant
Anime un esprit qui se fait longtemps désirer.
Mes pas qui se noient dans cet océan,
Ne gardent aucune trace de paternité...
Est-ce que tu entends cette profonde peur?
Cachée sous une infinité de mots, de dégoûts,
Prisonnière de questions intérieures,
Dis-moi, est-ce que tu entends tout?
Principe erroné de ce petit être se détruisant
Pour qui le monde dans lequel elle est née,
Est synonyme de malêtre le plus souvent...
Mais personne ne la voit, elle est délaissée.
A la gorge brûlent d'immenses rancoeurs,
De raisons incontestables, je l'avoue.
Aux lèvres sont accrochées toutes les erreurs
Dont les yeux se sont appropriés les contre-coups...
Tu t'avances, je recule, ce n'est pas évident...
Je m'approche, tu t'enfuis, je me sens humiliée.
Chacun murmure quelques phrases en se croisant
Mais qui ne seront jamais écoutées...
Qui songe à un monde meilleur que celui qui disparaît.
Le regard des gens qui courent après le temps,
Qui se plaignent de leur malheur et ne peuvent plus crier.
Des maux dans le ventre, de la douleur...
Coulissés sous des décors d'un passé qui reste flou,
Se mêlant à des parfums purs mais sans odeurs,
Imprimés sur des maigres corps que l'été rends fous...
De la fausse musique sous un coeur sanglant
Anime un esprit qui se fait longtemps désirer.
Mes pas qui se noient dans cet océan,
Ne gardent aucune trace de paternité...
Est-ce que tu entends cette profonde peur?
Cachée sous une infinité de mots, de dégoûts,
Prisonnière de questions intérieures,
Dis-moi, est-ce que tu entends tout?
Principe erroné de ce petit être se détruisant
Pour qui le monde dans lequel elle est née,
Est synonyme de malêtre le plus souvent...
Mais personne ne la voit, elle est délaissée.
A la gorge brûlent d'immenses rancoeurs,
De raisons incontestables, je l'avoue.
Aux lèvres sont accrochées toutes les erreurs
Dont les yeux se sont appropriés les contre-coups...
Tu t'avances, je recule, ce n'est pas évident...
Je m'approche, tu t'enfuis, je me sens humiliée.
Chacun murmure quelques phrases en se croisant
Mais qui ne seront jamais écoutées...